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 Les chants des morts. - Pv

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MessageSujet: Les chants des morts. - Pv   Les chants des morts. - Pv EmptyVen 7 Mai - 19:40

      Les lamentations des vivants
      Sont le chant des morts.

      PV RIDDLE


C'est impossible. Mais qu'est-ce qui est impossible au juste ? Comme si c'était le monde que mon imagination avait créé qui s'étendait sous mes pieds... Ou sous mes sabots. A l'horizon le soleil disparaissait dans son torrent habituel de couleur. Ce soir-là, la solitude me pensait plus que jamais, j'avais l'impression d'être vide, de n'être plus rien. Je frôlais la paranoïa, j'avais l'impression d'être à l'étroit dans ce corps qui n'était pas le mien. Je déglutis sombrement et détachai mon regard noir de l'immense astre solaire pour balayer les alentours de mes yeux. Autour de moi s'étendait une plaine, de hautes herbes sèches se balançaient au calme rythme du vent. La nuit allait être longue et froide, comme toutes les précédentes. Retenant avec difficulté les larmes qui brouillaient ma vue, je piaffai nerveusement et partis au galop, dévalant une colline à toute allure. Mes foulées me donnaient l'envie de m'envoler, je sentais la liberté perler sur le bout de mon museau et c'était grisant. Secouant énergiquement ma crinière, j'aperçus soudain une étrange architecture au loin. Plantant net mes sabots dans le sol légèrement humide, je dérapai et tournai mon regard vers la forme floue. Je maudis en silence ma vue bien médiocre et fronçai les sourcils pour tenter de mieux y voir. Une vague de nostalgie et de tristesse envahit mon être. Un frisson parcourut mon échine, une mèche de crinière noir tombait devant mon oeil droit mais j'y voyais toujours aussi bien. Ce qui au loin se dessinait n'était en rien une architecture naturelle, mais cela ressemblait à une ancienne ville.

D'un trot hésitant, je partis en direction des ruines. Le paysage autour de moi changea lentement alors que le soleil disparaissait derrière les collines, dans un ultime rayon aveuglant. Sous mes sabots se mirent à claquer de grosses dalles. Ralentissant progressivement, les herbes étaient devenues sèches, plus rares. M'arrêtant au milieu du chemin, je sentis ma gorge se serrer devant le spectacle : une ville abandonnée. Des restes de maisons, un village, une minuscule agglomération... Ronflant des naseaux, je humai l'air à la recherche d'une odeur suspecte : il n'y eut que l'effluve du vent de la soirée. Recommençant ma marche silencieuse et triste au milieu des vestiges humains, j'avais l'impression de contempler toute une civilisation disparue à tout jamais. Au milieu des maisons s'établissait une petite place avec au centre, une minuscule fontaine d'où jaillissait de l'eau. Avançant jusqu'au point d'eau, je vins renifler le liquide transparent et y trempai mes lèvres, avalant quelques gorgées gelées. La solitude sur mes épaules était si lourde que j'avais envie de me coucher. Mais mon instinct me murmurait de ne jamais me coucher. Relevant brusquement la tête, je balayai les alentours de mon regard noir. Mieux valait ne pas trop rester ici. Mais une étrange force m'y tenait quand je voyais les vieux volets se balancer au vent. Tout était détruit par le temps. La nature avait reprit le dessus.

    « Que vaut l'existence humaine... » murmurai-je d'une voix blanche.


Un frisson d'horreur traversa tout mon corps et je piaffai, stressée par la présence de cet endroit. Qu'est-ce que ça signifiait ? Pourquoi les hommes avaient-ils fuit ? Peut-être qu'en fouillant dans ces maisons, j'en apprendrais plus sur l'endroit où je me trouvais. D'une démarche lente et calculée, je m'éloignai de la fontaine, quittant à regret le bruit de ruissellement de l'eau sur la pierre froide. Je marchais sur les vestiges de mon temps.
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Riddle
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MessageSujet: Re: Les chants des morts. - Pv   Les chants des morts. - Pv EmptySam 8 Mai - 10:21

Il ne sait plus trop quoi faire. Quoi dire. Quoi penser. Enfaite, il est complètement largué, comme ci on l’avait jeté par-dessus bord avant que le bateau ne démarre. Ne sachant plus trop quel rôle il joue : le sien, le vrai Riddle ou alors le rôle d’un autre ? Être perdu dans sa tête est bien pire qu’être perdu autre part. Ainsi, il est complètement et irrévocablement perdu. Que se soit en lui ou autour. Balayant le paysage d’un regard sans émotion, son cœur fit un bon en découvrant que l’endroit où il est, ne lui est pas familier. De plus, ce qui habite ses lieux sont étranges… Il n’a jamais vu ça auparavant et il faut avouer que le grand Riddle, est devenu tout petit face à ses choses qui ne lui inspirent que méfiance. Son pas est lent, méfiant. Il hésite à poser ses sabots ici ou bien là. Cela fait bien longtemps qu’il ne s’est pas retrouvé dans une telle situation. Se sentir comme un étranger, se sentir loin de chez soit. Ces murs de bétons, certes fissurés et vieillis par le temps, sont posés avec une étrange manière. Comme des cabanes. Tout en continuant sa marche, l’étalon blanc comprit vite que ces lieux n’ont pas été habité par des animaux tel que les chevaux ou encore les prédateurs, mais par des animaux encore plus dangereux ; les bipèdes. Il ne les a jamais rencontrés et ne demande rien d’autre que de ne jamais les voir. Trouvant qu’il a déjà assez d’ennemis sur le dos, il ne veut pas se mettre de tel erreur de la nature en plus sur les épaules. Ronflant doucement, il baissa sa fine encolure pour venir humer le sol. Ca ne sentait en rien la liberté, comme ci cette terre était à tout jamais emprisonné par le lien qui l’unit avec les homosapiens. Pourtant la nature avait reprit ses droits, mais pas avec assez de force.

Sachant pertinemment qu’il est perdu, il eut comme idée de toujours marcher tout droit. Cette vieille ville doit bien avoir des frontières qui le rejetteraient sur des terres sauvages, des terres qu’il aime. Pourtant, plus il marche, plus il perd l’espoir de se revoir sortir d’ici. Ayant vaguement l’impression d’être emprisonné, il sentit une colère monter en lui. Comme il déteste ça, se sentir aussi vulnérable. « Encore heureux que cette… ruine soit abandonné. » se murmura-t-il à lui-même. Il ne se voit pas ce battre contre une armée d’animaux avec des longs bâtons de bois au bout pointus. Quoique cette image là doit avoir évolué depuis le temps. Sa mère lui avait raconté de drôle histoire sur ce clan et ses méfaits. Sortant d’une rue, il fut vite mené à une fontaine centrale. De l’eau y gisait et même si sa gorge lui hurlait d’aller en boire, il n’en fit rien. Qui sait ce que cette eau regorge. Un bruit l’alerta d’une présence. Par réflexe, il couche ses oreilles et regarde autour de lui, balayant le coin de son regard froid. Espérant que ce ne soit pas des hommes, il fut soulager de voir une forme équine s’éloigner. Un curieux ? Un cheval aussi fou que lui pour se perdre là dedans ? Trouvant que cet équidé savait où il allait, Riddle prit la décision de le suivre, en espérant que celui-ci l’emmène vers la sortit. Sans aucun discrétion, il fit claquer ses sabots contre le sol dur, retrouvant cette apparence de sauvage et de fou dangereux qu’il adoptait toujours en présence d’inconnus, et suivit, d’un pas lourd l’inconnu qui devait déjà l’avoir entendu.
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MessageSujet: Re: Les chants des morts. - Pv   Les chants des morts. - Pv EmptyMar 11 Mai - 18:32

      They are just innocent children,
      I wish I could give you something else.

      ARCANA


Le résonnement sourd de mes sabots sur les dalles glissantes traversait l'atmosphère. Fouettant l'air de ma longue queue noire, mes muscles étaient tendus, comme toujours. J'étais devenue méfiante, alerte, voir même agressive. J'avais toujours l'impression d'évoluer dans de le flou, de ne jamais savoir où je posais mes sabots. Au milieu de ce village abandonné, j'étais prise d'une nostalgie alarmante. Les souvenirs de ma mère revinrent et un tremblement secoua ma robe pie noir. Son sourire, nos engueulades... Et aujourd'hui, que devenait-elle ? Était-elle triste ? Un tout petit hennissement triste s'échappa de ma gorge nouée et je levai mes yeux vers une fenêtre dont un des volets se balançait misérablement au vent. Un air humide apporta la nouvelle d'une pluie prochaine, peut-être pas pour cette nuit, mais sûrement pour les jours suivants. Frappant le sol de mon sabot, je courbai l'encolure en secouant ma longue crinière. Une violente envie de galoper, de m'enlever toutes ces images de la tête. En devenant jument, j'avais appris à quel point le cheval était un animal indomptable et j'avais du mal à imaginer comment les hommes pouvaient les soumettre. Ronflant furieusement, les battements du volet contre le mur délabré rythmait sans le vouloir mes coups de sabots. Finalement, je tendis vers l'ouverture mon museau et émis un hennissement sourd, grave, étouffé... Et puis j'aperçus l'élégante silhouette grise.

Me retournant sèchement, mon toupet barrant ma tête fine, j'observai l'étalon de mes yeux noirs. Au fond de mes pupilles dansaient une petite flamme de sauvagerie. Je me tins parfaitement droite et immobile en l'observant, il ne faisait rien pour être discret. Un instant, en voyant l'aura que Riddle dégageait à son passage, je sentis la jalousie pointer son nez. Il avait cette façon de marcher qui mettait en garde n'importe quel équin, qui défiait les animaux les plus sauvages. Je ne lui arrivais pas au paturon. Les oreilles dressées sur la tête, j'observai l'immense cheval gris en silence. Je donnai un simple coup de sabot sur la pierre dure, sans aucune intention de le mettre en garde, simplement de lui dire que je n'étais pas de bonne humeur. Nous nous étions quittés en mauvais terme la dernière fois, autant dire qu'il me prenait pour une folle avec mes histoires de métamorphose... Mais parmi les chevaux, il était le seul qui puisse m'inspirait un peu de réconfort, aussi stupide que cela puisse paraître. Sûrement parce qu'il était celui qui la refusait. Paradoxe. Esprit de contradiction.

    « Bonsoir Riddle. » déclarai-je d'une voix calme. « J'ignorais que tu te baladais sur les ruines de mon peuple, je retiens. »


J'avais dis ça juste pour le piquer à vif. Je n'avais pas vraiment envie qu'il me quitte... Je ne pus m'empêcher de pousser un soupir discret en me disant que, dieu merci, il ne pouvait lire dans ma tête. Il y verrait à quel point j'étais morte de trouille dans ce monde. Et à quel point j'avais envie qu'il reste avec moi, même pour m'engueuler. Et puis c'était un merveilleux cheval de course... Je vous vois venir. Non je ne suis ni amoureuse, ni en totale admiration. Je suis simplement seule.
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MessageSujet: Re: Les chants des morts. - Pv   Les chants des morts. - Pv EmptyJeu 20 Mai - 19:05

Les hommes sont surement les prédateurs les plus dangereux qu’il soit. Vouant une haine bien pire que celle qui voue à d’autre, Riddle ce demande si cette haine n’est pas juste une coquille pour cacher sa peur. Ne lâchant pas la jument du regard, un fin sourire se traça sur ses lèvres quand il reconnut celle-ci. Sacramenter. L’étalon ne l’avait vu qu’une seule fois, c’était que lâchement moqué d’elle et ses histoires et pourtant, il se souvenait de son prénom. Il est rare qu’il retienne ce genre d’information. Ce qu’il avait retenue aussi, fut son histoire qui n’avait ni queue, ni tête. Une ancienne humaine, mais bien sur et lui descendant du paradis. Un petit rire s’échappa de ses lèvres. Inspirant doucement, il frémit en sentant le vent serpentait sur son dos. Un volait claqua, mais cela ne le tira pas de ses songes. Il repensait à ce qu’elle lui avait dit. Toutes ses idiotes paroles. Mais, peut-être dit-elle vrai ? Pourquoi aurait-elle créée une telle histoire ? Pendant son instant de doute, l’étalon s’arrêta. L’imagination n’était pas son truc. Pour lui, l’imagination n’était qu’un piège à idiot. Elle était dangereuse et pouvait à tout moment faire tomber quelqu’un de haut. Ronflant, il reprit sa marche, fixant un instant les dalles de bétons qui faisaient résonner ses pas. Un mûr de bois craqua près de lui, mais Riddle ne cilla même pas. Il était complètement envouter par la jument. Il ne la quittait pas du regard. Fixant chacun de ses pas, chacun de ses mouvements. Prenez le pour un fou, moi il venait même à ce demander ce qu’elle pouvait bien pensée. Lire dans la tête des autres serait vraiment l’imaginaire pour parfait pour lui.

D’un geste gracieux, mais quelque peu maladroit, la jument se tourna vers lui. Un fin sourire se dessina sur les lèvres du gris. Il continua à marcher, lentement, vers elle. Elle l’avait (enfin) repérer, c’était son but. Il avait les oreilles dressées, son toupet voilant son chanfrein et son regard d’un noir profond. Quand la pie tapa du sabot, il s’arrêta. Il ne prenait pas son geste pour une attaque ou avec une quelque compte arrogance. Elle ne devait pas être aussi stupide que ça pour le prendre en duel. Ainsi, elle n’avait pas la tête à rire ? Parfait, lui non plus. Non pas qu’il est déjà rie de quelque chose, mais dirons-nous simplement qu’il n’est pas là pour parler ou faire le psychologue. Ecoutant les quelques mots de la jument, il lâchant un brusque ronflement. Allait-elle recommencer avec ses histoires d’humains ? Si tel était son intention, alors il partira sur le champ. C’était d’un ennui que de ce battre contre une menteuse !

« Sacramenter… » dit-il d’une voix rauque et froide « Si c’était vraiment ton peuple, crois-tu que tu seras là, avec quatre membres, au lieu de deux ? »

Il ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire moqueur. C’est beau de rêver. Lui, il ne rêvait plus depuis bien longtemps. Peut-être est-ce son passé qui ce venge ainsi ? Si tel était le cas, alors autant qu’il le tue directement. Un brin de vent frais vint faire danser ses crins, montrant alors son regard noir à tous. Son sourire s’était effacé, tout comme tous autres sentiments. Levant un instant son regard vers le ciel, la nuit n’allait pas tarder à tomber, déploya son voile sombre sur les terres.

« Crois-tu vraiment que si c’était ton peuple, tu serais en ces lieus alors que, eux, sont déjà loin ? »

Sa voix était poignade, peut-être un peu blessante, mais pas méchante. Tous ceux qui disaient qu’il était méchant mentaient. L’étalon n’est pas un tueur fou ou un manipulateur, il n’était qu’un simple mystère qui vagabonde sur les terres de life horse..
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