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Dans l'ombre, une forme, tout aussi sombre que le lieux dans lequel elle se déplaçait, presque invisible, évoluait dans la vallée aux lucioles. Sa robe, noire comme la nuit qui l'entourait, la cachait aux yeux de la lune, qui n'osait briller et éclairer cette nuit fraiche d'été.
Une lumière, petite, approcha de la jument, jusqu'à tournoyer gracieusement autour de sa tête. La petite luciole éclairait fébrilement le corps noir du cheval, et avançait a son rythme. A chacun des pas de la jument, un léger floc humide retentissait doucement, brisant le silence. Mais ce même silence fut rompus par le souffle chaud d'un autre équidés, dont l'odeur venait entacher celle de la nature.

La jument, évolua souplement vers cet équidé, des lucioles nombreuses voletaient autour de lui, naïvement, la jument, pour ne pas lui faire une crise cardiaque, fit en sorte d'être dans la lumière de ces bestioles quand elle s'approcha de l'étalon.

Mes oreilles se pointèrent instinctivement vers l'avant,
découvrant la silhouette sombre de la jument.
J'étais nouveau sur ces terres, et je ne fesais pas encore suffisament
confiance aux chevaux d'ici. Surtout pas au premier rencontré
et il s'agisait justement de cette jument.

Je tenta un faible henissement, en même temps qu'un pas vers l'avant
dans sa direction.

-Vous êtes ?
Ma voix se fit directe, masculine.
Je ne me laissais pas impressionné mais restait tout de même très calme.

- Personne ne peut être personne. Même si vous êtes la plus banale de la terre vous rester tout de même quelqu'un.

Toxic Hedden s'arrêta, au moment où elle reculait.
Il avait eut la confirmation qu'il n'y avait aucun danger, d'après ce mouvement.

- Moi c'est Toxic Hedden. Je suis nouvellement arriver sur les terres,
et me voilà un peu perdu. J'aurais besoin de votre aide.

Il ponctua la dernière phrase en pointant ses oreilles vers l'avant.

-Je cherche la sortie de cette immence forêt... Je ne sais vraiment pas comment j'ai bien pu atterrir ici, mais ça dois faire deux jours que je n'est pas bu d'eau ni manger de la vrai herbe fraîche ! Alors c'est ici je vous pourriez
peut-être m'aider à trouver une plaine, ou un lac s'il-vous-plaît. :)

Il tenta de conserver toute dignité dans le ton de sa voix, mais il
était vraiment affamé, désydraté, et exténué. Malgré tout, il resta serein,
et parvint même à sourire.

Une question lui traversa l'esprit. Qu'est-ce qu'un jument comme elle fabriquait au coeur de la nuit dans cette foret ? Il se la réserva pour plus tard, sachant qu'il n'était pas encore assez à l'aise pour être indiscret.

La jument regarda autour d'elle, elle n'était pas venue par un chemin précis, et les herbes c'étaient redressées, donc impossible de trouver une sortie en passant pars le chemin qu'elle avait emprunté. Elle scruta les environs, trop sombres pour y voir quelque chose avec le soir qui était tombé. Elle renifla un peu le sol, ces sabots faisaient un bruits humides, donc le sol était humide, donc il y avait de l'eau quelque part forcément ...

- Déjà, le sol est humide, donc il doit y avoir de l'eau pas loin ...
Pour la sortie ... C'est une excellente question ...

Elle finit sa phrase d'une voix qui monta un peu dans les aigus, un de ces défauts, quand elle angoissait un peu, sa voix montait dans les aigus. Après tout, lui tentait bien de cacher sa faim et sa soif en conservant un peu de dignité, elle avait bien le droit de monter dans les aigus non ? Recouvrant sa voix soprano, elle reprit en regardant autour d'elle

- Il faudra attendre le jour pour espérer retrouver un chemin, il fait trop sombre ...

Parfois, la jument noire s'étonnait ... Il y avait quelques mois elle n'aurait fait aucun effort pour parler, et aurait marmonnée des paroles inintelligibles, et la, elle parlait clairement ... C'est fous comme avec un bête événement, une personne peut changer ...