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BlackBerry Blacky - Chien : D
Nombre de messages : 2160 Age : 28 PUF : Pocket Date d'inscription : 04/08/2008
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| Sujet: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 14:19 | |
| Je ne savais pas où mettre le topic, déplacez si nécessaire ;D
Voilà, j'ai commené à écrire une fanfic, vous devez vous douter de ce que c'est. C'est une fiction avec des stars dont on est fan (ou des personnages de filsm, de roman ...). En l'occurence, je l'ai fait avec des les NewS ( groupe japonnais) et les Kat-tUn ( idem ).
C'est l'histoire de trois françaises d'environ 20 à 25 ans, qui entendent à la radio la mort de leurs chanteurs préférés ... Mais, grâce à un phénomène surnaturel, elles vont retourner dans le futur et sauver les chanteurs, avec qui des liens vont très vite se créer. Une histoire d'amitié, d'amour ... Ma première fic', soyez indulgents. Dites-moi ce que vous en pensez. Voici le chapitre 1 :Chapitre 1
Je descendis du bus en prenant soin de ne pas glisser sur la marche humide et rabattit ma capuche sur mes cheveux ébouriffés par le vent. Qui d'ailleurs, n'était pas très clément, pas plus que la pluie. Je jetai rapidement un coup d'œil au ciel morose et entreprit de traverser rapidement les quelques mètres qui séparaient l'arrêt de bus de ma maison. Mon i-pod était allumé et je n'entendais rien d'autre que les musiques qui défilaient, unique source d'entrain dans cette journée ennuyeuse. Soudain, j'entendis des bruits extérieurs, quelqu'un glisser la main dans ma poche, et mes écouteurs s'arrachèrent de mes oreilles, me privant du son tant apprécié. Je me retournai par la surprise en poussant un cri et vit mes 'agresseurs' prendre leurs jambes à leur cou et s'enfuir vers les lotissements voisins. Sans réfléchir, extrêmement surprise, je me mis à hurler pathétiquement et me mit à les poursuivre après avoir balancé mon sac d'école par-dessus le portail de la maison la plus proche. - Arrêtez ! Revenez-là, espèce de petits voleurs ! M'égosillais-je, tout en haletant.C'est qu'ils couraient vite ces garnements. Ils disparurent de ma vue juste après m'avoir adressé un geste obscène de la main, et, à bout de souffle, j'abandonnai et tombai sur les genoux, la tête baissée. La pluie s'abattit encore plus violemment sur moi, ne faisant qu'accroître ma fureur et ma peine. Je murmurai d'une voix cassée, essoufflée :- Je venais d'arriver au solo de Yamapi …Je serrai les poings, me relevai et marchai d'un pas menaçant vers ma maison, oubliant mon sac à dos qui prenait la flotte dans le jardin du voisin.Le soir-même, après avoir fait mes devoirs en vitesse (surtout les maths …), j'allumai mon ordinateur et essayait d'oublier le vol dont j'avais pitoyablement été victime. Il ne me fallut pas longtemps pour me calmer, et le souvenir amer s'envola un instant grâce aux musiques et vidéos réconfortantes que l'on trouvait maintenant partout sur le net. Je retrouvai vite Yubiwa et fermai les yeux au son de la voix qui apaisa mes envies momentanément meurtrières. Après ce moment de réconfort, je faisais mon petit tour habituel sur Internet puis ouvrit le logiciel qui me permettait d'écouter la radio japonaise. Cela complétait bien mes cours de japonais et me mettais au courant de l'actualité de ce pays particulier. J'écoutai en silence la station dédiée à la Johnny's, celle qui attirait le plus mon attention … Alarmée par le mot " NewS " et la voix étrange du présentateur, j'augmentai le volume, à mes risques et périls …« Nous avons de très graves nouvelles à vous annoncer, concernant le groupe très connu de la Johnnys’ Entertainment : NewS. La compagnie aérienne de France nous a informé que l’avion privé des NewS qui devait les y conduire pour leur premier concert, a eu un accident. Il semblerait que le pilote ait perdu tout contrôle et que l’avion se soit écrasé après une chute libre dans les mers de la Sicile. Nous avons le profond regret de vous annoncer qu’il n’y a aucun survivant et que … »Un bourdonnement s’insinua dans mes oreilles et je ne pris plus la peine de me concentrer sur les paroles posées et horriblement indifférentes de l’homme. Mes yeux se perdirent un peu sur l’écran, et avant même d’avoir compris ou accepté ce choc monumental, mon premier réflexe fut de saisir mon portable. Ma main était raide et engourdie, et c’est avec difficulté que je l’allumai. Immédiatement, après avoir entendu ce qui me paraissait tellement insensé, j’avais pensé à Elles. J’ignorai pourquoi mon cerveau avait été si vif à réagir alors que j’étais perdue. Mais elles m’avaient devancées. Brève télépathie, je sentis mon cœur battre à toute vitesse tandis que je composais fébrilement le numéro de Juliette. Je n’eus pas le temps de le finir, car la sonnerie retentit. Instinctivement, je compris que c’était Elle et Marion (qui dormait chez elle cette nuit). Je portai le mobile à mon oreille, convaincue que nous avions eu la même pensée. C’était d’ailleurs la seule chose dont j’étais sûre. Je ne m’étais pas trompée.- Juliette … ? Ma voix n’était qu’un souffle tremblotant, vacillant.- C’est moi. Même voix frissonnante. Je sentis le souffle de Marion derrière elle.- Je … Je n’arrivais pas à m’exprimer, pas plus que je n’éclatai en sanglots. Marion semblait avoir fléchi et j’entendis sa détresse dans le combiné.- …- Demain chez moi.- … Oui. Nouveau silence.Je fermai les yeux prudemment, et m’aventura …- Never Ending Wonderful Story. Murmure.- … A demain …Je coupai la communication, sentant que cette conversation ne mènerait à rien. La complicité qui nous liait s’était manifestée dans ces silences prolongés, et rien ne pouvait me donner plus de force. Aussi, j’éteignis la lumière et m’endormit immédiatement toute habillée, refusant tout bonnement d’accorder une seule pensée à ce qui venait d’arriver. Le lendemain matin, je me réveillai après une nuit tourmentée et contemplai mon visage serein. J’étais presque effrayée par l’absence de larmes. Etait-ce de l’insensibilité ? J’en doutais fort. Je m’habillais en vitesse et ne prit pas le temps de manger. De toute façon, je n’avais aucun appétit. Pas pour l’instant … C’était samedi, et je n’avais pas cours. Mais, c’était presque pire de rester assise sur mon lit que de subir les longs discours des professeurs. J’attendais sans vraiment y penser l’arrivée de mes deux amies. Elles furent promptes à venir et me rejoignirent en silence, chacune d’elle passant un bras sur mes épaules. Je sentais que tout était différent des nombreuses journées que nous avions passées ensemble. Rien que par l’absence de musique. Nous nous regardâmes étrangement, et leurs yeux flamboyants m’incitèrent à engager … une conversation ?- Ils sont morts.C’était un constat trop pur et trop direct, aussi irréel que la veille. J’avais le malheur de dire des choses d’une franchise débordante et malencontreuse, aussi ne furent-elles pas très surprises par la direction que j’avais prise.Je ne comprends pas. Pourquoi est-ce que cela nous affecte tant, j’ai presque honte d’être si désorientée. Nous ne les connaissons pas. (Je remarquai la façon qu’elle avait de parler d’eux au présent). Est-ce que l’on peut donner un réel attachement à ses superstars qui ne se doutent absolument pas de notre existence ? Juliette se tut, un silence de plomb s’installa dans la chambre, et mes yeux larmoyants se posèrent sur elle. Je me levai, allumai mon ordinateur et chargea une vidéo très connue des NewS. Un bout de leur dernier concert, très émouvant. Provocatrice, je regardai Marion fondre en larme. Ma dureté aurait pu paraître vicieuse, mais à présent, j’attaquai. Etant la plus terre à terre des trois (et aussi la plus jeune, de peu), je ne comptait pas me répandre en lamentation et pourrir quelques jours tout au plus ici. Un coup d’œil flamboyant vers Juliette m’assura qu’elle avait compris que j’avais quelque chose derrière la tête. Soucieuse de paraître déterminée, je m’éclaircis la gorge et déclara d’une voix forte et claire :- Dans une semaine, on part pour Tokyo. Au Japon. Me parut-il important de préciser.Devant la mine hébétée de mes fidèles amies, j’esquissai un sourire faiblard mais convaincu. Voilà. Les trois premiers chapitres introduisent l'histoire, après l'aventure commence pour de vrai =) |
| | | Equinoxe ~ Je suis le cœur brisé de Jack.
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 14:42 | |
| Comme toujours, tu as une très belle façon d'écrire :) Je ne connais pas bien les groupes japonais & leur musique en général, mais ta fic' commence très bien ^^. Hâte de savoir la suite :D |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 14:54 | |
| Merciii =) C'est gentil d'avoir lu ! J'ai les 10 premiers chapitres déjà écrits x) Si tu les veux tous, je te les passe par msn ou par mp, parce que je compte les espacer sur ce topic ;D |
| | | Equinoxe ~ Je suis le cœur brisé de Jack.
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 15:17 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 16:47 | |
| C'est super bien écrit. =D Par contre sur youtube et deezer je trouve pas, tu peux pas donner le titre d'un morceau que j'écoute? ^^
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| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 17:03 | |
| Bon, okey les gens, je vais vous mettre la suite x) Merci en tout cas. Phantom --> Bien sur, ca va etre dur de choisir mais bon ^^ Kat-tun ( Jin et Kame + autres membres non présents dans la fic ) --> https://www.dailymotion.com/relevance/search/Lips-Kat-tun/video/x4zhpq_kattun-lips_music https://www.dailymotion.com/relevance/search/white%2BXmas/video/x7k4hz_kattun-white-xmas-full-view-pv_music NewS --> https://www.dailymotion.com/relevance/search/Ai%2Bno%2Bmatador/video/x6guwf_news-ai-no-matador-concert-pacific_music https://www.dailymotion.com/relevance/search/kuchizuke%2Bwo/video/x7ni7t_news-i-za-na-i-zu-ki-never-ending-w Trouve ton bonheur, enjoy ;D |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 17:33 | |
| Je contemplai les océans qui défilaient à perte de vue par le hublot, fascinée par le mouvement des vagues poussées par le vent. Je fus tirée de mes rêveries par Marion qui était assise à côté de moi. Nous avions trois sièges côte à côte, Dieu merci. Je n’aurais pas supporté que nous soyons séparées durant le long voyage. Elle avait à présent repris ses esprits et faisait preuve d’une grande vivacité, ou du moins, faisait semblant, car elle était profondément affectée, tout comme moi. Nous avions d’un commun accord silencieux décidé d’éviter le sujet crucial, comme si nous partions en voyage touristique. Ce qui, finalement, paraissait tout à fait vraisemblable compte tenu de notre amour pour le pays du Soleil levant. Je levai les yeux vers Marion. Elle avait de grands yeux noisette et des cheveux cuivrés, un visage au teint parfait avait remplacé ses rondeurs et ses taches de rousseur d’adolescente. Cependant, ses traits étaient crispés, et elle m’en indiqua la cause : - J’ignore pourquoi, mais je suis vraiment mal à l’aise, et ce n’est pourtant pas la première fois que je prends l’avion. - Ah bon ? Grommelai-je, me remémorant la veille où elle avait galéré avec le tapis à bagages. Pire, dans l’avion, elle s’était dirigée vers le coin des hôtesses de l’air, croyant que c’était la seconde moitié de l’avion. - Je me sens vraiment bizarre aussi, intervint Juliette d’une voix tendue qui m’alerta. D’ordinaire sereine et très intuitive, elle me parut tout aussi inquiète que Marion. Non pas que j’attachais plus d’importance au jugement de Juliette, mais celle-ci ne faisait en général jamais part de ses rares inquiétudes. J’ouvris la bouche pour protester, tenant à ce qu’elles soient rassurées et en pleine possession de leurs moyens lorsque nous atterririons ; parce que ce serait moi qui aurait besoin d’elles pour ne pas flancher. Mais avant que je ne puisse placer un seul mot, une violente secousse ébranla tout l’avion et nous fûmes projetées en avant, retenues de justesse par les ceintures de sécurité. Je n’eus pas le temps d’accorder un moment de gratitude envers l’inventeur de ces cordes salvatrices. Une secousse encore plus brutale que la première me fit perdre tous mes sens. Dans un geste instinctif, j’attrapai la main de mes deux amies, seule chose dont j’étais consciente, et me sentis tomber dans le noir. Puis, plus rien.
- Maïwoen ? Hé, arrête de hurler ! La voix de Juliette me parut lointaine, et c’est à peine si j’osais ouvrir les yeux. Je décidai de lui faire confiance et soulevai mes paupières. Avais-je succombé à un cauchemar qui révélait mes terribles angoisses ? Je regardai autour de moi, surprise, toute trace de frayeur ayant disparu sur mon visage. Je jetai un coup d’œil furtif à l’aînée, qui m’observait intensément de ses yeux d’un bleu pâle, extraordinairement irréel. - Mauvais rêve … J’avais honte de m’être montre aussi faible. - Tu veux de l’eau ? Ca c’était l’avantage avec Marion, elle ne posait jamais de questions troublantes. Je lui en fus très reconnaissante et m’autorisai un sourire. - Oui s’il … HAAA ! Un nouvel hurlement força la barrière étroite de mes lèvres alors que mes yeux croisaient la pendule de l’avion. Il était indiqué : 15h30, le 03/02/2009. Cinq jours précisément avant le terrible crash de l’avion perdu des NewS. Je frémis. - Que vient-il de se passer ? Là, maintenant ? Ma voix hachée trahissait ma frayeur. - Je ne sais pas, on s’est réveillées quand tu as crié. Nous nous étions assoupies. Marion jeta un coup d’œil à Juliette, sans aucun doute je devais paraître folle. Ma tension augmenta d’un coup, et Juliette sentant l’ébullition proche, m’enfonça ses écouteurs dans les oreilles. Yubiwa. Encore. Prudemment, mon rythme cardiaque ralentit et je montrais du doigt la pendule. Les deux jeunes femmes levèrent les yeux vers l’objet justifiant mon soudain accès de folie. Bien heureusement, j’avais la musique aux oreilles, car Marion poussa un cri perçant (je le vis à sa bouche), tandis que Juliette regardait, ahurie, les secondes défiler. Elles se tournèrent synchro vers moi, comme si elles exigeaient des explications. Je glissai précautionneusement la main dans mon jean, redoutant ce que j’allais y trouver. J’en sortis mon i-pod, au creux de ma paume. Nous nous regardâmes quelques secondes, à présent toutes les trois convaincues. Cependant, aucune ne prit la parole. Je me lançai : - On a exactement 5 jours et 5 heures. Avais-je besoin d’en dire plus ? Non. Elles me comprenaient mieux que personne. J’étais sûre de une chose : nous avions fait un bond dans le passé et volions droit vers le Japon, filles du futur. On avait remonté le temps. Et, nous étions les seuls êtres humains au courant du terrible destin de nos chanteurs préférés. Ce que j’ignorais, c’était comment c’était arrivé et pourquoi j’y croyais. Pourquoi nous ? Tant de questions affluaient, et je n’arrivais pourtant pas à me déconcentrer de notre objectif. Notre voyage de deuil s’était transformé en un sauvetage minuté. Chaque seconde comptait, et le défi me paraissait impossible à relever. Seule, oui. Mais avec Juliette et Marion, qui devinaient en cette instant chacune de mes pensées, tout était possible. Je levai les yeux vers elles, guettant une quelconque réaction qui put m’encourager. Simultanément, elles me sourirent, sincères, et je voyais briller dans leurs yeux un entrain sans limite. Insouciante, préférant ne pas penser aux circonstances étranges, je me permis de leur rendre leur sourire éclatant. Je n’eus nul besoin de me forcer, l’espoir s’engouffrait en moi plus vite que je ne l’aurais cru. Je me mis même à rire, lorsque je m’aperçus que notre apprentissage du japonais allait enfin être utilisé concrètement, et à juste valeur !
Une heure plus tard, l’avion atterrit dans l’aéroport de Tokyo, se posant en douceur sur le sol. Lorsque nous descendîmes, une vague de chaleur agressa notre visage, c’était la belle saison, et elle ne faisait pas semblant. Portant la main au-dessus de mes yeux pour éviter le soleil brûlant, je balayai d’un coup d’œil rapide l’aéroport. J’allai me retourner vers mes amies lorsque mes yeux défaillèrent. J’eus un haut-le-cœur, portai un poing à ma bouche mais aucun son n’en sortit. La démarche nonchalante, les cheveux dans le vent, les Kat-Tun sortaient d’un avion eux aussi, entourés par de multiples gardes du corps malheureusement moins attirants. La surprise me tétanisa, mais j’eus le temps de me rappeler qu’ils revenaient tout juste de leur concert à Nagoya. - Mais qu’est-ce que tu regardes comme ça ? S’impatienta Marion, mi-amusée, mi-agacée. - Kamenashi Kazuya. Je fus surprise par le calme tranchant de ma voix. - Tu ne pourrais pas nous aider, au lieu de regarder des vidéos sur ton i - pod ? - Pas la peine, on est en direct ! Je restai toujours aussi sereine, appréciant le spectacle sans vraiment le comprendre. Je vis Juliette et Marion, me rejoindre. Elles eurent deux réactions très différentes lorsqu’elles les virent. Evidemment, Marion n’avait d’yeux que pour Akanisi Jin : elle blêmit, devint fébrile et poussa de petits couinements surexcités. Je lui lançai un sourire narquois. Quant à Juliette, elle se mit à se balancer d’un pied sur l’autre, la bouche grande ouverte, en proie à un véritable dilemme. Il me sembla cependant qu’elle balançait vers Princesse Ueda. Notre objectif semblait s’être échappé un moment face aux célèbres chanteurs. - Youhouu ! On va prendre nos bagages et on revient ? Toutes deux s’indignèrent de mon ‘indifférence’, et me lancèrent des regards de zombies. Je soupirai, et pour me donner une contenance, contempla aussi le groupe qui entrait dans une limousine immense. - Pas de panique, ce ne sera pas la dernière fois qu’on les voit ! Leur assurai-je avec détermination. - Je n’y crois pas … Les Kat-Tun, là ? Marion se perdit dans ses bafouillements tandis que Juliette reprenait ses esprits. - Et ho, on n’est pas chez les pingouins ici ! Répliquai-je. Je faisais semblant de rester impassible, mais je savais bien que nous n’étions pas au bout de nos surprises, et surtout que j’étais certainement la plus chamboulée, c’est pourquoi je m’appliquai à ne pas le laisser paraître.
La limousine démarra en trombe et disparut vers la ville, tandis que je maugréai en croulant sous le poids des bagages que mes ingrates d’amies ne semblaient pas prêtes à porter. Pour les motiver, je mis la musique à fond sur mon baladeur et agitait les écouteurs près de leurs oreilles. Evidemment, elles ne me regardèrent même pas : les musiques téléchargées n’avaient plus aucun intérêt face aux Kat-Tun. C’était désespérant … d’être si impuissante ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 17:55 | |
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- Raa j'adore
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| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
Nombre de messages : 2160 Age : 28 PUF : Pocket Date d'inscription : 04/08/2008
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 17:58 | |
| Merci ca fait plaisir =) J'envoie le chapitre 3 demain, sauf pour ceux qui le veulent immédiatement, envoyez-moi des mps ! Une chose encore : quand l'histoire va être mêlée aux stars, si vous voulez des photos pour mesurer l'ampleur des situations, demandez-moi (mp ) ! Merci =) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 19:03 | |
| C'est génial =D T'écris vraiment trop bien =).
Les Kat-Tun déchirent tout =D
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| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
Nombre de messages : 2160 Age : 28 PUF : Pocket Date d'inscription : 04/08/2008
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 19:20 | |
| Mercii <3 Je mets le chapitre 3 demain. Tu aimes les kat-tun ? C'est vraiment un bon grooupe ;D Jin et Kame sont sublimes xD |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 20:45 | |
| Tu as une très belle façon d'écrire je trouve ! Tu ne dois pas être le genre de filles à avoir 0/20 en rédaction toi ! :;): |
| | | Panique. Wonderland, here we go !
Nombre de messages : 844 Age : 25 PUF : 4 ans et demi. Date d'inscription : 06/12/2008
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Mer 4 Fév - 21:14 | |
| Han j'adore !Vivement la suite ^^. |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
Nombre de messages : 2160 Age : 28 PUF : Pocket Date d'inscription : 04/08/2008
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Jeu 5 Fév - 11:45 | |
| Oh merci beaucoup tout le monde, je ne pensais pas que j'aurais autant de lecteurs =) Bon, voici le chapitre 3 ! Enjoy ;D Fourbue et vidée de mes forces, j’achevai la montée de l’escalier de l’hôtel. Manquant de rater la dernière marche, je perdis l’équilibre, me raccrochai au linteau de la porte et m’écroulai sous le poids considérable de mes sacs de voyage. Affalée sur le plancher, on ne peut plus bas, je poussai un soupir de soulagement. L’ascenseur était en panne. Nous n’avions pas les moyens de nous payer un hôtel grand luxe, cependant la chambre était accueillante et aérée, plutôt grande d’ailleurs. Je n’eus pas le temps de me perdre dans mes observations optimistes, car les deux lâches me découvrirent allongée sur le plancher, et pouffèrent de rire. Marion se pencha pour enlever mes sacs et me releva avec une force surprenante. Je me laissai faire et grognai gentiment : - Enfin un peu de fidélité ! - Ou de la pitié … Laissa échapper Juliette. Je la fusillai du regard, mais mon visage s’adoucit lorsqu’elle me sourit et alla ouvrir les rideaux de la fenêtre fraîchement repeinte. - Tu as bien choisi l’hôtel, reprit-elle. La vue est superbe, on voit une bonne partie de la ville. - J’ai le feeling pour ça ! Assurai-je avec conviction. Marion balança nos sacs dans un coin. Je réprimai un frisson en voyant mon sac à main étouffé sous les lourdes valises. Avant de me souvenir que mon portable était dans ma poche. Je soupirai, alla m’asseoir sur le lit agréablement mou. Elles m’imitèrent presque aussitôt, et me regardèrent avec des yeux flamboyants. Nous étions plus ou moins conscientes de l’aventure dans laquelle nous nous lancions, mais j’ignorais jusqu’où nous mènerait ce conte de fées (qui pour l’instant n’en avait pas vraiment l’air d’un). - Alors ? La voix perçante de Marion me tira à nouveau de mes réflexions. - Euh … Je récapitule : on est sorties indemnes de l’avion (ça, c’était plus pour moi qui avait fait un affreux cauchemar), ensuite, on est sures de ne pas s’être trompées de destination : on a vu les Kat-Tun, on est bien au Japon ! Pour finir, on a trouvé un endroit où crécher, au moins pour une semaine. Avec repas compris ! Ajoutai-je avec humour. Légère pensée vers Juliette qui mangeait pour 4. Elles éclatèrent de rire, ce qui acheva de me détendre. Il fallait maintenant réfléchir (pas trop), et agir ! (Facile à dire.) - Il faudrait trouver un moyen de les voir, de leur parler ! Annonça Marion. Je fus relativement surprise, c’était tellement étrange de parler d’eux comme ça, de faire quelque chose d’aussi concret. Mais, au fond, je me sentais bouillir d’impatience face à ce qui nous attendais. Je ne parvenais pas à imaginer un séjour ennuyeux où une fin triste. Pour cause, je ne lisais que des contes qui se terminaient bien lorsque j’étais petite et insouciante. Enfin, ça je devais toujours l’être. - On pourrait aller au bâtiment de la Johnny’s … - Ca risque d’être impossible ça, si on a pas une bonne raison. En plus, on est françaises ! Souligna Juliette, toujours perspicace. J’allais rouspéter, agacée, même si je savais qu’elle avait raison, lorsque l’idée du siècle alluma une lumière dans ma tête. Toutes deux le remarquèrent à mon effervescence et s’apprêtèrent à encaisser le choc. Je m’écriai : - On pourrait aller au concert des NewS ! Il y en un à Osaka, dans deux jours ! Je viens de m’en rappeler. En plus, c’est leur nouveau concert … Je laissai planer le silence quelques secondes, consciente de l’effet produit. Elles me regardaient comme si je venais d’une autre planète. Je les incitai d’un hochement frénétique du menton à exprimer leur point de vue. Ce fut Marion qui se dévoua : - Mais on sera ruinées, tu sais combien ça coûte une place dans leur concert ? Tu veux qu’on soit à la rue ? Je perçus cependant une pointe de regret et d’excitation dans sa voix. Je m’empressai de répondre avant que Juliette n’en place une. - Si on réussit, on aura plus besoin d’argent. Tu te rends compte ? Il faudrait juste leur donner une preuve de leur destinée, attirer leur attention pour les rencontrer. Juliette était sceptique et s’adressa à moi comme si j’étais folle. A nouveau, je remarquai le même ton dans sa voix que celui de Marion. - Tu n’es pas du genre à faire tourner le monde avec des ‘Si’ ! Juliette étant l’aînée (mais pas la moins déjantée), j’avais tendance à lui faire confiance et à prêter énormément d’attention à ses jugements. Toutefois, il m’était impossible de faire autrement que de suivre mon instinct. J’étais emportée par un tourbillon de folie nouveau que j’avais trop longtemps retenu. J’avais besoin de m’affirmer, de mûrir. J’avais envie de témérité, et rien ne me paraissait plus important. Plus que tout, je redoutais de ressentir la même chose que le soir terrible où j’avais appris ce pourquoi j’étais ici. - Je vous en prie … Vous refusez de faire ça, mais ça ne vous dérange pas de fermer les yeux sur le comment et le pourquoi de ce retour dans le passé ? Ca ne vous paraît pas bizarre ? Sûre de mon argument, j’attendais patiemment qu’elles capitulent. Ce fut moins long que ce que je pensais. Marion se mordit la lèvre, acquiesça imperceptiblement. A son tour, après ce qui semblait être une lutte entre sa raison et ses désirs, Juliette accepta. - Ok, t’as gagné … Malgré le ton soupirant de sa voix, elle ne put s’empêcher de sourire. Amicalement, je tapotai sa joue avec une moue narquoise, relativement fière de moi. Je me levai, pris Marion par la main et l’entraîna dans une danse folle tout autour du lit. L’aînée nous regardait en souriant, les yeux un peu dans le vague. Je savais qu’elle commençait à s’évader vers un de ses rêves les plus chers. Je lâchai mon amie, sentant la chaleur affluait à la tête, et m’empressa d’ouvrir la fenêtre. L’air doux du crépuscule s’engouffra dans la pièce, et je passai mon visage dans l’ouverture. La brise fraîche et légère caressa mon visage, tandis que mes yeux brillants parcouraient l’étendue de la ville tant appréciée. J’éprouvais le besoin de hurler, de chanter, que tout le monde se retourne et me regarde. Mais l’émotion trop intense et brûlante, me fit articuler quelques mots vaguement familiers, dont le sens m’échappait et me revenait à intervalles réguliers.
- Never Ending Wonderful Story … Ne?
Deux mains douces et légères se posèrent sur mes épaules, et je sentis le parfum de Leur souffle glisser vers moi. J’étais comblée. Pouvaient-elles imaginer à quel point j’avais besoin de leur présence à mes côtés ? J’en étais persuadée … Un sourire sincère vint parfaire mon visage attendri.
La soirée se déroula tranquillement. Nous avions cependant eu des difficultés à manger, oubliant à quel point la culture gastronomique nippone était différente de la nôtre. Ce n’avait cependant pas entamé notre enthousiasme. De retour dans la chambre, vers 21h30, je m’étalai sur le lit avec un soupir de satisfaction. J’allai mettre mon pyjama puis m’assit en tailleur sur le matelas. Comme d’habitude, Marion traîna dans la salle de bain. Quand elle revint, convaincue par mes appels de plus en plus menaçants, je remarquai, exaspérée, qu’elle s’était étalée sur tout le visage une crème verdâtre qui ressemblait à de la purée de concombre. Je détestais ces produits, qui me donnaient toujours l’impression d’avoir affaire à un zombie. Après avoir réprimé un haut-le-cœur, je fis semblant d’ignorer. Après tout, c’était peut-être comme ça que Marion conservait un teint aussi éclatant qui se mariait magnifiquement avec ses yeux noisette, étincelant d’une parure dorée. - C’n’est pas trop tôt, je commençai à me demander si tu ne t’étais pas endormie sous la douche ! Elle ne releva pas, me connaissant trop bien pour le prendre mal. Après tout, cela faisait partie de son charme. Je me demandai quand même comment elle survivrait si on faisait quelques jours de camping pour les vacances d’été. Etonnée par mes pensées dérivantes, je secouai la tête en souriant. - Bon, on regarde quelque chose ce soir ? - Vaut mieux pas, répondis-je. Il faut être en forme pour demain, surtout avec le décalage horaire. Où est la vieille au fait ? Juste à cet instant, Juliette débarqua dans la chambre, visiblement étouffée. Je fus contente qu’elle n’a pas entendu ce que je venais de mentionner (même si elle avait l’habitude). En effet, il valait mieux ne pas la vexer en cet instant précis, car je remarquai en ouvrant des yeux ébahis qu’elle tenait dans ses bras des paquets de biscuits au chocolat et plusieurs pâtisseries succulentes. Je bénis son dévouement, qui était plus un appétit vorace en fait. Quelques minutes plus tard, la bouche pleine de crème chantilly, je déclarai : - Allez, tout le monde au dodo, on se réveille tôt demain ! Juliette me regarda genre : « pauvre ingrate, je te nourris et c’est comme ça que tu me remercies ? » Je lui dévoilai toutes mes dents dans un sourire insolent, et en quelques secondes, nous fûmes toutes les trois enroulés sous les couvertures douillettes. Je relevai que Marion n’était pas allée se rebrosser les dents ! Après ce constat, je sombrai vite au pays des rêves, sentant pour la première fois depuis le début de la journée le sommeil m’assaillir. Je fis un rêve absolument merveilleux, et je suis sure qu’on aurait pu voir un sourire sur mes lèvres entrouvertes tandis que je dormais .
Les stars entrent en scène au chaputre suivant. n'hésitez pas si vous ne comprenez pas quelque chose ;D |
| | | Olena Wonderland, here we go !
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Jeu 5 Fév - 18:55 | |
| Je n'ai pas lu ton texte en entier, je pense m'y mettre demain, mais je sens que ca va encore me faire flipper xD (ouai, j'ai déja fait quelques cauchemars sur ce genre de sujet, c'est particulierement désagréable xD)
Joli style en tous cas =) Je n'oserais pas poster les miennes apres ca >< |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Jeu 5 Fév - 18:58 | |
| Oh, merci c'est gentil <3 Ne t'inquiète pas, y'a pas que Yamapi ... xD Jin et kame too (L) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Jeu 5 Fév - 20:00 | |
| Haaaan... J'ai hâte d'être au concert =D |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Jeu 5 Fév - 20:02 | |
| Bon, allez ... Merci en tout cas =P
Le lendemain soir, nous étions arrivées à Nagoya, après plusieurs heures de vol qui avaient augmenté ma tension d'un cran. Heureusement, lorsque nous étions descendues et sorties de l'aéroport, je m'étais peu à peu décontractée. J'accusai mon nerveux cauchemar d'être la cause de ce malaise dans les airs. A présent, nous allions vers la salle de concert de la ville. Je n'arrivai pas vraiment à croire ce qui m'arrivait. Je vivais chaque seconde avec intensité, oubliant également à chaque pas ce que je devais faire et pourquoi nous étions là. Cependant, je dus faire preuve de tout mon sang-froid lorsque nous nous installâmes sur les sièges. La salle était immense, même si ce n'était pas le Tokyo Dôme. Nous avions des places excellentes en fin de compte. En effet, être trop près de la scène nous aurait largement détourné de notre aventure. Préférant garder l'argent qu'il nous restait en cas d'urgence, nous avions décidé de dormir dans la salle, ce qui nous permettait aussi de repérer les lieux. Enfin assise, je poussai un soupir de soulagement et contemplai la scène avec des yeux de zombie. Etait-il possible que bientôt Yamapi apparaitrait sur scène, comme je l'avais vu tant de fois sur mon écran d'ordinateur ? Je regardai mes amies qui semblaient tout aussi ébahies que moi. - Je suis vraiment impatiente … Enfin il n'y a pas vraiment de mot pour décrire ça, mais … En quoi ca nous avance ? Marion était soucieuse. - Je vois ce que tu veux dire. Déjà, remettons-nous en à notre chance, dis-je, pas très convaincue. C'était moi qui disais ça ? Je crois …que … J'avais énormément de mal à m'exprimer, mais j'étais persuadée que nous n'étions pas venues ici pour rien. Je posai ma main sur la paume de Marion, et lui dit avec douceur. - Fais-moi confiance. Fais-leur confiance. Elle me sourit, mais ses traits restèrent crispés. C'est alors que Juliette arriva en courant vers nous, montant les marches quatre à quatre, la tête en avant. Ses cheveux châtain clair peinaient à la suivre, et ; manquant de tomber à chaque foulée, elle se raccrochait au siège le plus proche. Elle finit son chemin du combattant devant moi et s'écroula sur mes genoux, à bout de souffle. Je jetai un regard inquiet et sceptique à Marion. L'aînée déclara alors d'une voix hachée : - Ils … Etrangers … Sur scène. Concert. N'ayant rien compris, je haussai les sourcils. Elle nous montra alors Marion, elle et moi, du doigt, puis désigna la scène. Sa main tremblait. Un déclenchement se fit dans ma tête, et je sursautai si fort qu'elle tomba de mes cuisses et s'affala par terre. Elle ne fit aucun effort et resta la tête contre le sol. Peu soucieuse de son sort, je compris enfin pourquoi on nous avait demandé notre nationalité quand nous avions acheté nos billets. Mais j'avais peine à le croire. Cela dépassait trop mes espérances …
La prestation de Fly Again s'était terminée sous un tonnerre d'applaudissements. Je n'osai parler tant j'étais impressionnée par ce que je voyais. Tout ce que je pus en conclure sans fondre en larme fut que c'était l'un des plus beaux spectacles de ma vie, et je ne me posai pas trop de questions là-dessus. J'avais l'impression de rêver, et je me sentais pousser des ailes. C'est alors que l'incroyable se produisit, l'inimaginable nous surprit une nouvelle fois. De sa superbe voix de Ténor qui me faisait vibrer, Yamashita Tomohisa annonça : - Héééé … Maintenant, nous allons inviter sur scène toutes les personnes de nationalité étrangères qui sont venues ce soir. Nous leur en sommes très reconnaissants, c'est grâce à eux que notre célébrité s'étend au rang mondial. Petit rire modeste et suave, je crus que j'allai vomir. Ma peau avait la couleur de la craie. Le jeune homme appela tour à tour les différentes nationalités … Anglais, Chinois, Canadiens, Suédois … Seule sa voix délicieusement sucrée et rassurante me prouvait que je ne rêvais pas. Je trépignai, redoutant le moment où nous aurions l'incroyable chance de monter sur scène. - Et Français ! Comme des robots, nous nous levâmes péniblement, trébuchant entre les allées. Arrivées dans l'escalier central, sous le regard écoeuré des japonaises; un jeune adolescent, dansant avec entrain, s'approcha de nous et s'inclina profondément. Brusquement soulagée, j'eus presque envie d'ébouriffer ses soyeux cheveux noirs lorsque Chinen me prit par la main. Le petit Johnny's brûlait d'enthousiasme. J'étais tellement déboussolée que je me laissais conduire, attrapant les doigts de mes amies afin que celles-ci ne se perdent pas. J'entendis sa voix encore enfantine, même parmi tous les autres bruits qui agressaient mes oreilles. - Détendez-vous demoiselles, vous ne regretterez pas d'être venues. Se retournant, il me décocha un sourire flamboyant, faisant étinceler ses dents parfaites et hyper blanches ! Après quelques minutes de réflexion sur ce qu'il deviendrait en grandissant, je repris peu à peu mes esprits et lui rendit son sourire. - Tu m'as l'air encore plus sympathique qu'à l'écran, lançai-je avec bonne humeur. Il se retourna, toujours un sourire modeste mais heureux collé aux lèvres. - J'ai toutes les raisons de me plaire ici ! - Ca je n'en doute pas … marmonnai-je. Il serra plus étroitement ma main et m'entraîna en tourbillonnant. Nous arrivâmes par derrière la scène. Il monta avec nous les marches, puis s'inclina à nouveau et repartit. Je faillis rester attachée à lui tant il me paraissait source de réconfort. Car à présent, nous étions face à des milliers de personnes, et surtout, face aux NewS ! Je me retournais vers mes deux amies. A mon grand étonnement, elles n'étaient plus derrière moi et avançaient déjà vers les six jeunes hommes. En effet, le principe était le suivant : les étrangers présentaient rapidement leur nationalité et prononçaient un mot dans leur langue. Je voulus me rapprocher de Marion et de Juliette, mais le destin fatidique m'en empêcha. Je me pris le pied dans un fil qui traînait malencontreusement, et m'étalai de tout mon long par terre. La honte fut telle que j'aurais préféré mourir, qu'une trappe s'ouvre sous moi et m'enferme quelque part jusqu'à ce que tout le monde soit parti. Immobile, n'osant respirer ou bouger, je restais inerte sur le sol. Ca ne pouvait être pire. Quel réconfort ! Je sentis quelqu'un effleurer mon épaule et ouvrit les yeux, à mes risques et périls. Le visage angélique se pencha vers moi et attrapa ma main avec une grâce familière. Je me sentis immédiatement libérée des chaînes de la honte et sortit de ma torpeur. Il me releva sans difficulté et m'accompagna sur le devant de la scène. Oh, il n'y en avait qu'un pour procurer telle douceur et gentillesse. Je me sentis immédiatement bien à côté de lui, et oubliait un instant la star qu'il était. Massu, avec ses joues rondes et son sourire rieur, me ramena à côté de mes amies. - Ca va ? Sa voix avait des tons graves aux accents délicats. - A merveille ! Je lui adressai un sourire qui creusa mes fossettes. J'aperçus alors la moue moqueuse de Yamashita Tomohisa. Son sourire était presque narquois. Je me sentis fondre devant telle beauté, ses yeux me sondaient et détruisaient en moi tout ce qu'il me restait de sens. Je n'avais jamais imaginé qu'il eût un tel effet sur moi … Je me sentis vaciller, blessée par son manque de douceur face à mon pauvre être honteux. Je m'empressai de détourner le regard, mais je sentis ses yeux sur moi comme un fer chauffé à blanc. Juliette tenait un micro entre ses mains. Je ne pus m'empêcher d'admirer la facilité qu'elle avait à s'adapter. Elle s'amusait comme une folle, car elle était sereine. Marion était en proie à une crise d'hystérie, et je me mis à ses côtés. Sa chaleur me rassura. L'aînée s'annonça en bon japonais. - Bonjour tout le monde. Nous sommes françaises et venons de la ville de Bordeaux ! Applaudissements qui me firent rougir. Je savais que les japonais appréciaient la France. Puis, d'une voix claire et légère, Juliette lança un Merci français, avant de s'incliner légèrement. Je suivis le mouvement, puis relevait la tête, rejetant mes cheveux noirs qui me cachaient la vue. Inévitablement, mon regard croisa celui de Yamapi qui me toisait durement, et je ne sus définir son expression. Tandis que je me détournai aussitôt, je remarquai qu'il ne s'était pas séparé de son rictus figé. Nous descendîmes de scène et les NewS reprirent leur spectacle. Confuse, je m'assis sur une marche et enfouis mon visage dans mes mains. Marion s'inquiéta de mon sort et s'assit à côté de moi. - Maiwoënn, ça va ? - Oui, mentis-je. - Tu veux qu'on sorte ? - Ca ne sert à rien de rester ici ... Je crois qu'on a qu'à aller directement dans la salle de dédicaces. Premiers arrivés, premiers servis, non ? On pourra peut-être leur parler ! - Oui, tu as sans doute raison. Il ne faut pas qu'on oublie pourquoi on est là. Juliette qui jusque là était resté silencieuse, acquiesça. |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Jeu 5 Fév - 20:03 | |
| Quelques minutes plus tard, nous étions dans la vaste salle. Le concert serait bientôt fini, et les NewS nous accorderaient peut-être un autographe. Au mieux, nous pourrions nous entretenir avec eux … Ce dont j'avais peine à croire. Je revoyais encore Yamapi et était effrayée à l'idée de le revoir. J'avais eu l'impression de voir dans ses yeux une certaine froideur à mon égard. Etait-il différent de quand il faisait son show ? Je ne comprenais pas. L’attente fut interminable et je me demandai si on n’allait pas être enfermées ici. Alors, la porte s’ouvrit et laissa apparaître quatre NewS, en tenue décontractée, et surtout SEULS ! Personne ne les suivait. Je commençai à me demander si l’expédition n’était pas douteuse. Se pouvait-il qu’il n’y ait pas de séance d’autographes ? Tegoshi, Koyama, Shige et Massu entrèrent dans la salle et furent tous les quatre très surpris par notre présence. C’était vraiment douteux. Masuda haussa les sourcils si haut qu’ils disparurent sous ses cheveux soyeux, et un large sourire s’étala sur son visage rieur. Je me sentais étrangement bien en sa compagnie, surtout lorsqu’il souriait, ce qui était ma foi fréquent. - Puis-je avoir l’honneur de savoir qui sont ces trois jeunes femmes ? Tegoshi m’adressa un sourire en coin, sur son visage parfait. Je bafouillai quelque chose, vraiment très étonnée. - Euh … euh ben … En fait, nous croyions que c’était la salle pour euh … les autographes ? Je me sentis rougir de honte. Les jeunes hommes se détendirent et éclatèrent de rire. - Votre compagnie n’est pas dérangeante, mais en fait, ce sont les coulisses ! Masuda me fit un clin d’œil. Gênée, ne savant comment réagir, je me trouvai très bête. Mes amies restaient silencieuses. Je savais que chacune avait un ‘ préféré ‘ … Marion, j’en étais sûre était hypnotisée par Tegoshi, je sentais son souffle se heurter contre ma nuque. Juliette paraissait plus sure d’elle, mais jetait des coups d’oeils frénétiques vers Shigeaki Kato. - Oh, gomen ne … Euh. Je m’appelle Mai … Soudain la porte s’ouvrit un peu trop violemment à mon goût et laissa entrer Yamapi de sa démarche souple et nonchalante, suivi de près par Ryo-chan qui arborait un sourire satisfait, découvrant ses dents blanches. Je fut stupéfiée, puis tétanisée par le regard que me lança Yamapi. Sa beauté était étrangement irréelle, et ses yeux froids. Pire, méchants. Je crus que j’allai me mettre à pleurer, mais son comportement commençait à m’agacer profondément. Ma tête ne lui revenait pas ou quoi ? Il en avait marre des fans ? Il allait voir, ce n’était pas moi qui me mettrais à genoux pour qu’il me signe mon tee-shirt. Heureusement, je n’eus pas le temps de me répandre en lamentations, parce que 5 autres NewS me regardaient d’un air interrogateur. Déstabilisée, je restais silencieuse. La présence du leader me rendait nerveuse. Il ne ressemblait en rien à la star que j’avais tant appréciée sur les écrans. Enfin, son attitude était peut-être distante uniquement à mon égard. Mais pourquoi ? Marion me sauva. Sa voix douce était à présent maîtrisée : - Je m’appelle Marion, voici Juliette et Maiwoenn. Nous sommes vraiment désolées mais … Ses mots s’égarèrent sans sa gorge. - Nous sommes françaises. Intervint Juliette. En fait, nous sommes chanceuse, nous désirions vous rencontrer pour quelque chose de personnel.
Le visage de Masuda s’éclaira encore plus, il nous adressa un sourire étincelant. - Bien sûr ! Pourquoi pas, je suis curieux de savoir pourquoi vous venez de si loin si ce n’est pour voir notre concert ! Les autres acquiescèrent. Sauf un. Ou bien c’était mon imagination. - Oh, évidemment nous avons énormément apprécié, mais il est vrai que notre objectif est … Je m’arrêtai encore. Ses yeux noirs me paralysèrent, et je me sentis fondre tellement j’étais folle de son attitude envers moi. Il ne me laissait pas indifférente, mais je ne pouvais m’extasier : je balançai entre la fureur et la peine. Un sourire narquois mais dépourvu de joie se dessina sur le visage de Yamashita. Je crois que je fus la seule à le remarquer. - Bien, asseyez-vous si vous le voulez, mais nous n’avons pas beaucoup de temps à vous accorder … Tegoshi faisait de son mieux pour paraître sympathique, ce qui me rassura. Le benjamin lança un coup d’œil vers Ryo-chan qui hocha imperceptiblement la tête. - Merci. Répondit Juliette. Nous aurions pu être sous le choc, c’était tellement étrange de tenir une conversation avec les superstars qui apparaissaient si humains maintenant. Dans une intention de bien-être, je m’arrangeai pour m’asseoir à côté de Massu. A ma gauche, il y avait Juliette. Et comme par hasard, juste en face de moi, Yamapi. Son expression hostile me brûla et je sentis mon cerveau bouillonner. - Bien, voilà ce qui nous amène ici, ça va vous paraître totalement fou mais … Je me rendis soudain compte que j’avais entamé mon discours en français. Certains me firent un sourire encourageant, pouffèrent gentiment … Un autre, un seul, railla moqueusement, et, pur la première fois, sa voix atteignit mes oreilles sans passer par un micro. - Nous n’avons pas de temps à perdre, encore moins avec des bêtises. Son ton eut sur moi l’effet d’une gifle, et mes yeux brillèrent de désarroi tout en lançant des éclairs. Qu’est-ce qu’il avait celui-là ? Je serrai mes poings et ma tension augmenta brutalement. Comment pouvait-il être aussi stupide et méchant ? Ces bêtises, comme il disait, n’en étaient pas vraiment. Il voulait la mort ou quoi ? Tandis que je fulminais, je me rendis soudain compte que nous paraissions tout simplement insignifiantes à leurs yeux. Ils étaient sans cesse protégés et ne craignaient rien, et nous débarquions comme ça pour leur prédire une mort imminente. C’était insensé. Impuissante, je me renfermai comme une coquille. J’étais rongée par la peur, mais pire encore ; ma détresse trouvait son origine dans celui qui, ultérieurement, était une de mes sources de joie et de bonheur. Je n’avais pas remarqué que les autres NewS avaient également été surpris par le comportement de leur ‘ collègue ‘, d’ordinaire sympathique. Je sentis quelqu’un passer un bras autour de mes épaules, songeant que c’était Juliette. Mais c’était un bras musclé et masculin ; et je compris que c’était Masuda. Il souriait si facilement que cela paraissait inné chez lui. Gênée, mais finalement rassurée, je le laissai faire à sa guise. Il était comme un rayon de soleil dans cette pièce, et ses gestes attentionnés m’aidaient à ne pas perdre la tête. Je relevai prudemment les yeux. J’eus tort. Yamashita me dévisageait atrocement. Je notai cependant avant de cligner des paupières ; qu’un voile de tristesse embrumait ses beaux yeux noirs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Ven 6 Fév - 18:00 | |
| Quel imbécile ce yamashita! Qu'il crève *niais*
Je suis à fond dedans,t'écris trop bien! =D |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Ven 6 Fév - 18:10 | |
| Ho ho ho calmos toi ^^ ON insulte PAS Yamapi, même dans les fics. Si tu es une fidèle lectrice, tu verras pourqoi il est comme ça ;D Chapitre 5 :
Juliette s’apprêtait à déclarer ce qui nous avait poussé à venir ici. Je ne comprenais pas comment elle allait s’y prendre, on risquait de nous envoyer à l’asile. Je n’avais pas pensé à ça, j’avais été stupide de croire qu’il suffisait de les rencontrer.Cependant, je fus tirée de mes noires pensées par un vacarme assourdissant et le claquement d’une porte contre le mur. Je sursautai si violemment que j’en tombais de ma chaise et me retrouvai par terre, une fois de plus. J’allai maudir la cause de ce malheur qui me faisait mourir de honte. J’eus bien raison d’attendre un peu, car je m’en serais voulu. J’étais aux pieds de Kamenashi Kazuya qui avait bien failli me marcher dessus. Oh, il devait être moins lourd que moi, mais je l’aurais senti passer. Je relevai faiblement la tête. Il était aussi étonné que moi et … Pitié j’avais vraiment eu ma dose de beaux gosses aujourd’hui, je commençai à être écoeurée par tous ces grands adolescents qui avaient été gâtés par la nature. Enfin, cela ne me déplut pas de dévisager Kame sans retenue. Même si j’étais par terre. Ses traits s’adoucirent après la surprise, et une fois de plus, je me fis relever par un Johnny’s aujourd’hui. Quand il saisit ma main, je crus que j’allai m’évanouir. Elle était chaude, douce et réconfortante. Son visage était tout près du mien lors de l’ascension, et je restai pantoise devant ses beaux yeux. Il aurait du être interdit d’avoir un effet tellement désemparant. Enfin, lui, au moins ne me regardait pas comme si j’étais une ordure. - Excusez-moi, j’aurai du être un peu moins brusque. - Y’a pas de mal … soufflai-je, au son de sa voix merveilleuse. J’allais détourner les yeux, gênée par ce face à face un peu trop proche pour un début. Mais lorsque je vis Akanishi Jin s’avancer de sa démarche volante, comme s’il glissait, je vacillai.Je me sentis vaguement soutenue et installée avec douceur sur ma chaise. Toutes les émotions avaient forcé le barrage que je m’étais construit. Après avoir inspiré profondément, je rouvris les yeux. Manque de bol, je tombais sur Yamapi. Je fus estomaquée, choquée ; encore une fois par son expression dégoûtée, impalpable. Je sentis les larmes affluer à mes yeux et me concentrait sur les deux Kat-tun. Ils étaient remarquablement gentils, me semblait-il. Chacun prit une chaise, et ils s’installèrent autour de la table. Je notai que Jin se mit juste à droite de Marion, et celle-ci ferma instinctivement les yeux pour ne pas subir le même sort que moi. Cela me fit sourire. La présence de mes amies était une force considérable face au nombre masculin en face de moi. Massu nous présenta, ce dont je lui fus extrêmement reconnaissante.- Nous avons des invitées (je crus entendre quelqu’un grincer des dents ...) ! Voici Marion, Juliette et euh …Son ton était joyeux et son accent comique mais il ne se souvenait plus de mon nom. Evidemment, il était impossible à prononcer pour un japonais. Même certains français avaient du mal ! - Appelez-moi Mayu …- Ca sonne drôlement bien, ça ! Kame me regardait, visiblement intéressé. - Euh, merci … - Bon, tu voulais nous parler Mayu ? Massu m’encourageait.Je jetai un coup d’œil à mes amies, qui m’incitèrent à commencer.- Et bien, oui … avouai-je dans un souffle. Je sentais tous les regards sur moi, surtout un. Je l’ignorai, ou du moins essayait. En fait, c’est euh … Mais comment allais-je m’y prendre ? Profitant de ma faiblesse, ma franchise prit le dessus. Nous venons du futur.Les réactions furent multiples. Certains éclatèrent de rire, d’autres restaient sceptiques face à cette bonne blague. Kame me détailla étrangement, et mes yeux croisèrent les siens, puis ceux, incandescents, de Yamapi. Je n’aurais jamais cru éprouver telle souffrance. J’avais l’impression qu’un acide brûlant coulait à flot dans ma gorge et se répandait comme un venin dans tout mon corps.Exactement en même temps, nous nous levâmes tous les deux en reculant notre chaise, poings serrés sur la table. Je n’en pouvais plus de cette situation, je voulais que l’on me prenne au sérieux. Quand à lui, il semblait être devenu fou. Il aurait pu grogner que cela ne m’aurait pas étonné. Je plongeai mon regard dans le sien, histoire de voir de quoi il était capable.- Oh oh oh … ! Du calme Pi-chan !Kame s’était levé promptement et avait saisi le bras de son ami avec douceur. J’avais l’impression qu’il le comprenait et connaissait la raison de la hargne que Tomo déchaînait sur moi. Cependant, Marion et Juliette s’étaient levées au même moment que Kame, et chacune était postée de part et d’autre de moi. Les autres NewS étaient ahuris et dépassés par ce duel étrange. Jin jouait avec une boule de papier, mais son regard se posait alternativement sur moi et sur Yamapi. - Excuse-le, Mayu, mais …Kame ne put finir sa phrase, car Yamapi tonna :- Tais-toi !Nouvelle giclée d’eau froide. La situation était saugrenue et terriblement cauchemardesque.Yamashita était hors de lui. Il se dégagea violemment de l’emprise de son ami et s’enfuit presque en courant par la porte entrouverte, suivi de près par Jin qui restait interdit.Je retombai mollement sur ma chaise. Je ne m’étais jamais sentie aussi faible et peinée. Excepté le jour qui m’avait poussé à venir au Japon. Je refusai d’y penser, même si j’étais loin de mon but. Les NewS ne pouvaient mourir. Je chassai cette idée. |
| | | BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Ven 6 Fév - 18:11 | |
| Kame s’installa à côté de moi, ses traits étaient crispés et inquiets. Je crus avoir en face de moi le jeune Shuji, avec ses lèvres minces et étendues sur un sourire qui se voulait rassurant.
S’il ne m’était pas resté un peu de raison, je me serai sans doute jetée dans ses bras, afin d’oublier momentanément toute cette scène.
- Ca va ?
- Ca pourrait aller mieux, soupirai-je.
Je jetai un regard autour de moi ; et vit avec horreur que nous étions seuls. Marion, Juliette et les cinq NewS avaient disparu. Les lâches ! Au moment où j’avais besoin d’elles. Je réprimai à la fois un frisson et une envie de vomir. Mon ventre se tordait, mon cœur était agressé par l’attitude de Yamapi.
- Tu veux de l’eau ?
- Non.
- Ca ne te dérange pas que je reste un peu avec toi ? J’aimerais te parler.
S’il avait su ! La question était inutile, évidemment je n’allais pas laisser passer cette occasion d’être consolée par Kamenashi Kazuya, même dans mon état.
- Je t’en prie …
Je m’autorisai à lever les yeux, et son regard fut d’un grand réconfort. Je n’avais aucune peine à rester le regarder ainsi, c’était cent fois mieux que de contempler mes chaussures. Il avait un visage engageant, et sacrément beau.
- Ce que tu as dit tout à l’heure … Ca voulait dire quoi ? Pourquoi êtes-vous ici toutes les trois ?
Il ne me trouvait donc pas folle.
- Ca voulait dire la vérité. J’ignore moi-même comment et pourquoi, mais le temps a remonté.
Mes paroles étaient stupides et j’étais tourmentée par l’image de Yamapi, et finalement par son absence.
- Heiiiin ?
Je m’étais voilé la face, il était incrédule.
- A quoi est-ce que ça sert ? Je ne vois pas comment l’on pourrait me croire …
- Oh, je veux bien essayer, tu m’intrigues.
Il voulait ma mort ou quoi ? A coup sur, il ne se doutait pas de l’effet qu’il avait sur ses fans.
- Ok. Je m’efforcerai de te raconter comment je suis arrivée ici, mais d’abord dis-moi ce qui se passe. Yamapi n’aime pas les françaises aux yeux verts ?
Il se mordit les lèvres, il savait bien que je ne faisais preuve d’aucun humour mais d’ironie.
- Je … Je ne peux pas te le dire.
- Génial ! Ma voix fut plus dure que je ne le voulais.
- Désolé … Si il se calme, je pense que tu pourras t’entretenir avec lui. Mais, raconte-moi d’abord ton histoire.
Si étrange fut notre conversation, je me sentais aussi à l’aise avec lui qu’avec Massu.
- Très bien … Et bien, voilà. Je suis rentrée chez moi un soir, et j’ai écouté la radio japonaise, comme à mon habitude. Et, j’ai … j’ai …
Ma voix se cassa, la gorge me brûlait et je sentais la crise de larmes proches. Il le pressentit aussi et me détendit avec sa voix de stentor.
- Prends ton temps, je suis prêt à te croire.
- Bon … Accroche-toi alors. Voilà, j’ai entendu, sur la station de la JE, les dernières nouvelles … Sur les NewS. On … On disait que … l’avion des NewS pour la France … Il s’est crashé en plein vol. Ils sont morts dans mon présent! Achevais-je dans un souffle, levant mes yeux emplis de détresse vers son visage parfait.
Il me regarda scrupuleusement quelques secondes, stupéfait par ce que je lui racontais.
- Continue.
Je déglutis, sachant que ça ne servait à rien.
- Nous avons voulu partir au Japon. On était … très affectées. Sauf que, bizarrement … dans l’avion. Nous nous sommes endormis, et lorsque nous nous sommes réveillés …
Je le regardai, aussi surprise que lui.
- Lorsque nous nous sommes réveillées, le temps avait remonté de cinq jours !
Kame ferma les yeux, me cachant ses belles prunelles mordorées. Etait-il en train de lutter pour savoir si je disais la vérité ? Et même si il pensait que je disais vrai, il pouvait très bien me trouver folle.
J’enfouis mon visage dans mes mains. La notion de temps m’échappait.
Je sentis alors deux paumes douces s’enrouler autour de mes mains moites. Un frisson me parcourut, et je levai mes yeux soulignés de gros cernes vers lui. Il ne me lâcha pas.
- Tu veux dire que si tout arrive comme prévu, les NewS … mourront dans … trois jours ? Pendant leur voyage vers la France ? Sa voix était horrifiée.
- Tu me crois ? Balbutiai-je.
- Je ne décèle rien en toi qui mente … ce qui n’empêche pas que cette histoire est dingue !
- C’est déjà un grand soulagement pour moi …
- Qui d’autre sait ?
- Mes amies.
- Je n’ai jamais cru à la magie …
- Moi non plus. Murmurai-je.
- Il y a un début à tout. Il était troublé mais déterminé.
- Alors ce n’est pas un cauchemar ? J’avais failli dire ‘rêve’, car parler avec Kame relevait du rêve.
- J’imagine que non. Je ne sais même pas pourquoi je crois à ça. C’est peut-être toi qui … Il se tut précipitamment.
Je fis semblant de ne pas avoir entendu la fin de sa phrase, refusant de lui poser d’autres questions auxquelles je n’aurais pas de réponse.
Il esquissa un sourire sincère. J’avais la bête impression qu’il était comme un ami. Une sorte de protecteur, et j'éprouvai un profond sentiment de reconnaissance envers lui.
La porte s’ouvrit …
Personne n’entra. Il y eut des chuchotements, puis …
Non, pitié, l’image était trop intense.
Je me sentis fléchir pour de bon, mes genoux se dérobèrent sous moi. Je sentis à peine les mains fortes qui se glissèrent sous mes bras pour me rattraper.
Je voulais l’oubli éternel, le repos infini.
Je ne pouvais plus le regarder, me laissant tomber dans un état comateux. Malheureusement, même jusque-là, son image ; son regard, me suivaient et me hantaient |
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Sam 7 Fév - 11:10 | |
| Ils sont amoureeuuuux =D La façon dont Yamapi me fait trop penser à Edward dans Fascination (= twilight, mais j'ai vraiment pas aimé le film xD) =)
La suiiite =) Je surkeef comment t'écris =D
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| | | Equinoxe ~ Je suis le cœur brisé de Jack.
Nombre de messages : 2903 Age : 29 PUF : 4 ans - 3 ans Date d'inscription : 29/09/2007
Feuille de Personnage Nombre de topics en cours: 2 Mode Rp: Pris(e) !
| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D Sam 7 Fév - 11:22 | |
| J'aime, j'aime, j'aime, comme je te l'ai déjà dit :D |
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| Sujet: Re: * Fanfic, venez voir ;D | |
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