[Je ne sais pas si mon écriture me conviendra; dans tous les cas l'arrivée de mon étalon ne prévoit en aucun cas une saillie C,=]
Cela doit faire des heures qu'il fixe l'horizon, les naseaux dilatés, l'esprit mouvementé, son corps se tend, se détend, au fur et à mesure que le vent joue sur ses formes. Alors les effluves des chaleurs passent à travers lui comme rien, son esprit ne réagit pas, malgré les hormones et propos démentiels qui grattent les parois de son corps.
Son esprit est seul maître de la totalité de ses organes et autres métabolismes de son espèce.
Alors l'esprit tourmentés par toutes ces présences qui affleurent, inconscientes de la procréation qu'elle mènent, du batifolage délibéré qu'elles entraînent, il se laisse marcher sur le côté, d'un pas lourd et presque maladif.
Une envie consistante et graduée le pousse à s'enfuir, son pas voltige dans un trot puissant, il regarde devant lui, ne pense à rien.
Et dans un léger dérapage il s'arrête, à deux doigts de percuter une jument.