Ses pensées vaguaient au rythme de l’eau du ruisseau, son souffle baignait dans de parfum furtif des laminaires situés dans l’inconnu de ce petit lac et son corps ainsi que le regard de l’étalon était hypnotisés par les faibles rayons multicolores qui se versaient d’une manière séductrice sur son petit havre de paix … Le jeune étalon était enfin dans son élément, il ne pensait plus à ses idées noirs qui cumulaient dans sa petite tête, elles s’étaient en vint dispersés dans le néan. Ainsi, El Dorado semblait pour la première fois en paix, jusqu’au moment où l’eau se mit à onduler d’une manière inhabituel. Soudain, une silhouette jailli des entrailles de son petit oasis de paix. L’étalon se redressa violemment car l’instinct de fuite avait pris le dessue, il se dirigea vers la rive sans même prendre une moindre seconde pour évaluer la situation.
El Dorado était maintenant sur la rive, pensées qui turbulent dans tous les sens, le regard voilé par l’affolement ainsi palpable dans ses muscles tendus, le jeune étalon avait repris son état d’alerte. Mais pourtant, cela n’était nécessaire : cette ombre, aussi semblable que lui-même [outre la musculature relativement moins développer], était tout à fait inoffensive, car le regard peiné de la jument en disait long sur la cruauté de l’animale… Ainsi, El Dorado avait fait une histoire pour rien, comme d’habitude. Alors, le jeune étalon ralentit peu à peu son souffle et repris contrôle de ses pulsions cardiaque, ce qui ramena l’harmonie au sein du corps du jeune cheval.
En vint, l’étalon s’ébroua afin se dépouiller de son costume, fabriqué à partir d’écume et de l’eau du ruisseau qui n’était guère confortable. Il déposa enfin ses yeux ébènes sur la pauvre petite inconnue que l’esprit d’El Dorado avait abandonnée, il y a de cela quelques minutes plus tôt, Après un long moment de silence, l’étalon alezan articula :
« Rien de dramatique ma chère… celui-ci fit une légèrement pause au milieu de sa phrase quelque peu saccadé, je me prénomme El Dorado et vous? »

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autre poste...

L’écharpe de nuages qui était apparue la veille se dissipait peu à peu, laissant place à l’aurore frileuse qui allumait les toutes premières lumières du jour. Le soleil de Coloraye Field commençait enfin à répandre sa lumière à travers champs et à dorer les épis après le terrible orage qu’ils avaient subi hier. Rien ne bougeait au-delà cette terre, quand lentement, une silhouette se dessinait sur le sol battue qui dirigeait vers la cascade. Puis, peu à peu, cette ombre laissa place à son successeur, c’est-à-dire le cheval à la robe alezane.
El Dorado s’approchait au trot, laissant danser le soleil sur sa robe à chacun de ses mouvements, son rythme cadencé qui faisait quelque peu pensées aux chevaux à l’avenir prometteur qui essayaient d’accomplir l’attente exigeante de leurs cavaliers. Alors, El Dorado approchait avec minutie et application de la cascade, ne voulant pas s’en mêler les pinceaux et ainsi tomber dans la vase que constituait le petit chemin qui allait vers la cascade. Celui-ci arrivait lentement mais surement à destination, quand le jeune étalon entendit des pas, un plutôt un cheval au galop. El Dorado dressa les oreilles vers l’avant, le regard maquillé par un gros point d’interrogation il entreprit un petit galop, à une cadence plus allongée cette fois-ci.
En vint arriver, il aperçut un cheval qui s’abreuvait à la cascade, non il entrain de savourer une délicieuse pêche. L’étalon s’amena au pas, l’air toujours aussi calme.

« Puis-je me joindre à vous? »