Vie ta vie a fond ne laisse jamais tomber cours parmis les autres ...COurs cours petit ! Tu ne l'aura jamais fais assez dans ta vie ! Vie vie Petite ,La vie est trop court pour s'arrêtez ici !Dort dort Bientôt demain tu devra faire le mort. Rie rie Pendant que tu a des amis !

La petite jument noire trottait d'un trot aérien, qu'on associe souvent aux chevaux arabe, race qui n'était pas sienne. En passant sous un pommier dont les fruits étaient d'un rouge sang, elle arracha son repas sur une branche a hauteur de sa tête. Elle avala rapidement le fruit en marche, se délectant de son nectar si sucré. Elle ne prit pas la peine de ralentir son allure, et son festin fut finit alors qu'elle était déjà a près de 500m du pommier d'où il venait. Elle prit un petit galop, sa queue flottant derrière elle comme une bannière, et elle commença a avaler les kilomètres de prairies et d'arbres.
Elle ne repassa au pas qu'en approchant d'un très grand arbre, couvert a en crouler de fruits a l'air succulent. La ponette prit le temps d'en déguster quelques uns, et alors qu'elle allait repartir, l'odeur d'un cheval passé par ici arriva a ces naseaux. Intriguée, elle prit a nouveau un petit trot, mais cette fois beaucoup moins élégant. Elle garda la tête bien levée, pour pouvoir prendre le vent et sentir la moindre odeur. Elle marcha ainsi pendant un moment, et finit par prendre le petit galop.
Elle repassa au pas voyants que le cheval n'était pas dans les parages, et que cela devait faire longtemps qu'il était passé par ce chemin. La ponette noire reprit le trot, mais obliqua vers l'est. Elle pensait a rebrousser chemin, quand, son sabot s'enfonça dans un terrier. La jument bascula en avant, avant de tomber sur flanc dans un bruit qui résonna. Elle en eût le souffle coupé, mais, la tête posée contre l'herbe, l'odeur du cheval lui revint, plus nette et récente.
Délicatement elle se releva, soulevant son antérieur douloureux, mais fort heureusement pas cassé, par le terrier peu profond. Elle eût du mal a le reposer sur le sol, mais repartit au pas, a la recherche de cheval, qui était d'ailleurs un étalon a en juger par son odeur. Elle boitilla sur les premiers mètres, mais reprit vite constante, et put, en boitillant légèrement reprendre le trot.
Elle allait repasser au pas quand elle vit l'étalon qui boxait l'air de ces sabots. Elle pila et s'arrêta pour le regarder. L'étalon dut alors la sentir car il s'arrêta a son tour et demanda qui était la, d'une voix forte.
La petite jument noire hésita un peu, mais prenant son courage a deux pattes elle s'approcha doucement de l'étalon sans prononcer un mot. Elle boitillait encore un peu, mais arrivait a marcher d'une démarche qu'elle voulait assurée. Elle s'approcha, doucement, encore, et encore, et finit par n'être plus qu'à une dizaine de mètres de l'étalon. Elle s'arrêta et le regarda, ronflant des naseaux.

La petite jument le regarda, d'abord l'étalon lui demandait si elle voulait souffrir, et il partait comme un robot en lui demandant de s'en aller. Et puis quoi encore ? Quelle impolitesse ! Bon d'accord, on ne vas pas dire qu'elle était polie, loin de là, mais de la part d'un étalon ! Et la galanterie ? Il y a des traditions qui se perdent !!
Mais ce qui retenait le plus son attention, c'était sa dernière phrase "Ne reste pas planté la !Je ne ferait que te causer des ennuies!". S'il y a bien une chose a ne pas dire a cette petite jument c'est qu'on vas lui causer des ennuis. Parce que c'est le meilleur moyen qu'elle vienne vous emmerder, lui demander de vous laisser tranquille c'est comme une provocation, a laquelle elle réagit au quart de tour. Réaction due, sans aucun doute, a la façon dont les chevaux se sont comportés avec elle quand elle est arrivée ici. Une jument sans aucun souvenir, qui demande de l'aide, et qu'on envoie bouler en lui demandant de vous laisser tranquille. Voila le résultat.

Elle partit donc au petit trot pour rattraper l'étalon, et elle se mit a son niveau, elle ne remarqua pas la contention dont il faisait preuve, et la façon dont il bandait ces muscles. Elle l'aurait vu, la ponette ne se serait pas trop approchée. Elle n'avait peut-être pas beaucoup de souvenirs, mais elle savait se que signifie avoir mal, et si il y a bien une chose qu'elle craint, c'est justement la douleur. Elle aime se battre, se défouler, mais elle fait toujours de son mieux pour éviter les coups. Elle ne se serait jamais approchée d'un cheval qui aurait autant risqué de lui tomber dessus, sauf, comme dans le cas présent, où elle n'a pas remarquée la situation. Elle entreprit donc d'embêter un peu le cheval pie.

- Des ennuis ? Quel genre ?

Demanda t-elle, provocatrice, sur un ton de défi. L'excitation coulait dans ces veines, et le plaisir que lui procurait cette vengeance envers les chevaux qui l'ont tant repoussés par le passé lui offrait un sang nouveau, qui circulait rapidement, et dans son esprit déjà les idées fourmillaient pour énerver le paint.