Apocalypse Now Les mots ne vivaient que par eux.
Nombre de messages : 17 Age : 27 PUF : Koka-Kolla Date d'inscription : 30/06/2010
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| Sujet: I walk a lonely road, the only one that I have ever know... Dim 4 Juil - 19:42 | |
| I walk a lonely road, the only one that I have ever know...
J'avance, suivant la cadence répétitive de mes pas qui me porte je ne sais trop où. Je n'ai pas de point fixe, aucune destination. Ma seul idée en tête étant de m'isoler, partir loin d'ici ou plutôt loin d'eux. Je marche sur une route déserte tracé par mes songes, la seule que je n'aurai jamais connu. Peut être même la seul dont j'aurais conscience dans ma vie. Je n'ai jamais eu de repaire où allé, pourtant on dirais que je condamner à suivre celle-ci. Embêtant n'est-ce pas? C'est ce que je me répète à chaque fois. C'est quoi mon foutu problème? Ça me saoul mais je ne me plaind pas parce que de toute façon, j'ai rien de mieux faire. Alors bon, je crois que ma vie vas se résumé à un éternel questionnement existentielle.
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Selene Les mots ne vivaient que par eux.
Nombre de messages : 35 Age : 28 PUF : Amaterasu Date d'inscription : 28/06/2010
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| Sujet: Re: I walk a lonely road, the only one that I have ever know... Lun 5 Juil - 9:23 | |
| Le soleil se lève, silencieux. Avec lui arrive la lumière. Avec lui arrive l'espoir. Les oiseaux commencent à chanter. Mélodie secrète que peu de gens comprennent. Les animaux sortent, vivent leurs vies, dans cette incroyable monotonie. Mais elle, jument blanche au cœur brisé, elle a souvent rêvé de cette monotonie. Elle voulait que tout se ressemble de jour en jour. Que ses repères soient là, chaque matin. Mais la vie est cruelle, et n'a de cesse de détruire le bonheur. Elle s'amuse à brises nos rêves et nos joies, comme de vulgaires fétus de paille. Elle n'a pas de cœur, peut-être même pas de conscience. Tout ce qui lui importe c'est que nous lui obéissions au doigt et à l'œil. C'est comme cela que Selene voit la vie. Une entité qui déborde de cruauté. D'autre personne pourront vous dire le contraire, mais elle, c'est ainsi qu'elle la voit. La petite jument blanche explore ce nouveau monde, cette nouvelle vie qu'elle espère grandement meilleur que la précédente. Elle hume l'air, étend ses sens afin de sentir ce monde au plus profond de son âme. Elle arrive dans une grande prairie. Immense même. Selene s'arrête, lève la tête. Que ces herbes sont hautes ! On ne voit rien, hormis leur longue silhouette filiforme. La jument s'interroge. Comment s'orienter ici ? Que faire ? Doutes, angoisse, apaisement. Après tout, elle est libre d'aller où elle veut, non ? Il n'y a donc pas lieu de s'orienter. Elle avance donc. Les herbes sentent la chaleur. Elles sentent la liberté. Oui, Selene est libre. Enfin. Libre mais ... seule. La voilà qui s'arrête. Elle baisse la tête, fixe ses sabots. Puis, elle sanglote en silence. Discrètement, comme elle le fait toujours. Mais voilà qu'une autre odeur arrive. La petite jument lève la tête, effarouchée. Un loup se dresse devant elle, crocs dégarnis. Pétrifiée, elle est incapable de bouger. L'animal gronde. Comme un rire mauvais. Selene réagit enfin. Elle tente de fuir, mais ne fais que tomber. La peur la submerge, elle est incapable de réagir. Dans un dernier espoir, elle hennit de terreur, espérant qu'un miracle la sauvera.
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