Narco Alboràn. Follow Them ...
Nombre de messages : 205 Age : 30 PUF : Chinook. Date d'inscription : 27/05/2010
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| Sujet: ( Quand le rideau tombe, et que les décors s'effondrent. ; BlueBerry. ) Sam 31 Juil - 18:05 | |
| Quand le rideau tombe, et que les décors s'effondrent, tu implores le ciel. Dieu que la mort est cruelle... Elle dormait. Que la vie est paisible quand on dort. Faux. Kamylle rêvait. Ou plutôt cauchemardait, si je puis dire. Elle sursautait dans son sommeil. Elle tremblait. Une fine couche de sueur froide coulait le long de son échine, la faisant, inconsciemment, frémir. Un courant d'air enchanteur et discret - comme s'il se déplaçait sur la pointe des pieds, comme si le vent lui-même était traqué, et avait peur de se faire surprendre - venait lui chatouiller les crins, recueuillant les gouttelettes d'angoisse qui parcourait son chanfrein. Tout était silencieux. Pas une seule âme à l'horizon. Bientôt, le jour allait se lever. Bientôt, mais pas encore. Pour le moment, il faisait encore suffisamment sombre pour se permettre de confondre entre ombre et obscurité. Kamylle revivait toujours et éternellement cette même scène. Celle de sa mort - ou celle où elle aurait dû mourir. Celle où il l'a abandonné. Et comme toujours, elle se réveillerait en hurlant son nom. Mais pour le moment, elle repartait encore plus loin. Elle revoyait leur complicité, leur lien si fort qu'il semblait imbrisable. Semblait, c'est bien là le problème. Puis retour en avant, à cette fameuse nuit. Et puis, d'un coup ...
Elle avait hurlé, s'étant redressée en hâte, tremblante. Et soudain, l'écho lui revint, répétant son nom à maintes reprises.
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BlackBerry Blacky - Chien : D
Nombre de messages : 2160 Age : 28 PUF : Pocket Date d'inscription : 04/08/2008
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| Sujet: Re: ( Quand le rideau tombe, et que les décors s'effondrent. ; BlueBerry. ) Dim 1 Aoû - 15:59 | |
| Les masques s'embrasent, on aimerait fuir le devant de la scène; La mort n'est après tout, qu'un autre chemin.
Les ténèbres de la Nuit se dissipaient peu à peu, quelques paquets d'ombre se serraient encore au creux des rochers ou sous la voute des pics enniegés. Elle avait commencé son ascension tard dans la nuit, la fraîcheur du soir avait revigoré ses muscles endoloris de chaleur et avait permis une progression plaisante. La petite jument brune désirait ardemment atteindre le sommet avant l'Aube, que le Soleil l'attende encore un peu, afin qu'elle assiste au spectacle onirique de sa grimpette vers le dôme céleste et limpide. Il n'y aurait guère de nuages aujourd'hui. Un ciel bleu coulerait bientôt au loin. BlueBerry soufflait doucement, ses membres solides s'activaient à fendre la neige éternelle qui craquait sous ses pas dans un bruit sourd et amusant. Ce fut un tout autre son qui l'arracha à ses pensées lointaines. Une détresse alarmant que la montagne rappela plusieurs fois aux oreilles de son auteur. Le cri était féminin et implorait la compassion. Ce n'était pas le hurlement de la douleur, ni celui de la peur imminente. La baie prit un galop élancé et acheva de finir son escalade avec l'aide de ses articulations souples. Une sueur rendue froide par le petit matin roulait sur son échine. Elle dirigea son visage avenant vers la jeune inconnue, posant ses beaux yeux bruns sur la trace qu'elle avait laissée sur la neige. Sa conscience décrocha la chose. Un mauvais rêve. Elle se prit de compassion pour la jument alezane dont l'état la rendit inquiète, bien qu'elle restât sereine. Etait-ce un nom aimé qu'elle avait hurlé en désespoir à la montagne ? Elle s'approcha avec douceur en face d'elle, le regard humble et chaleureux.
- Madame, je ne suis ici que depuis peu mais pourtant j'ai arpenté cette montagne plusieurs fois, permettez-moi de vous conduire à un petit abri tout près d'ici, ou bien la neige aura raison de vous. Je n'aimerai pas que vous attrapiez froid. Un sourire modeste égaya ses lèvres. Elle avait un air de petit ange décalé qui ne pouvait que rassurer et inviter à la confiance. Délicate, elle n'aborda pas tout de suite le pourquoi de sa venue jusqu'ici. Le réveil avait été brutal.
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