Comme des enfants.

Sujet libre =)



Le disque lunaire était haut dans le ciel. La toison était recouverte d’une myriade d’étoiles scintillantes. Mes crins blancs voletaient au gré du vent et de mon galop. Rapidement j’arriver au sommet de ce petit plateau. Je n’avais pas peur car je savais qu’il viendrait. Un petit caillou tomba dans l’eau argenté du ruisseau. Brusquement, une bourrasque de vent me fit faire un pas en arrière. Mon sourire vint se planter sur mes lèvres. Il est venu. Je me retournai d’un bond, et courue vers lui. Ma poitrine buta contre son poitrail de marbre. Son regard était chaleureux et remplis d’un amour sincère. Levant la tête, je posai mes lèvres sur les siennes.

« Eileriwen… »

Il se dégagea de mon étreinte. Je le dévisageai d’une mine boudeuse avant de tourner, ne le regardant plus.

« Comment puis-je te laisser vivre ta vie si chaque fois, tu me pousse dans mes retranchements ? »

Je ne répondis pas à cette accusation, me contentant de plonger mon regard noisette dans le sien. Il ne put retenir un sourire. Brusquement, il disparut. Une larme apparut au coin de ma prunelle. Comment pouvait-il m’abandonner. Mais assai rapidement je compris pourquoi il était partit. Des pas résonnèrent pas loin de moi…

Sombre nuit. Si les rayons de la mère lune ne serait pas là pour éclaircir le monde, dieu seul sait comment il se déplacerait sous se voile de pénombre. Il avançait d’un pas léger, volant et élégant. Sous son poids, il s’enfonçait dans cette poudreuse. Le temps paraissait tellement long. Une éternité pour une heure de vie. Ronflant doucement, il rejoignait vite une plate forme, le haut du mont. Sa robe luisait, brillait sous la lune. Doter de la robe de son père, il en était pas moins plus élégant. Bien que des cicatrices se dessinaient sur son corps musclé, cela le rendait bien moins sauvage que son père. U’Tholy se savait près à tout pour anéantir son géniteur, mais jusqu’à quel point exactement ? Pas le temps d’en réfléchir plus, un bruit le surpris. Il marchait d’un pas qui résonnait en haut. Son regard voilé d’un voilé sombre ne quittait un point en face de lui. Se fut dans son champ de vision qu’apparut une petite jument. Petite, car il était grand et puissant. Il posa son regard sur elle, comme un fou regarderait le monde.