On ne va pas dire que c’est l’endroit le plus moche, bien au contraire. Dans cette brume mystérieuse, l’île des amours paraissait si irréel, si inaccessible que tant de rêves trottaient dans la tête de la petite jument qui gambadait gaiement dans cette vaste prairie fleurie de différentes couleurs fuchsias. On ne va pas dire que le temps est avec nous, bien au contraire. Qu’est-ce que ça pouvait être rageant de voir une pluie fine, froide, désagréable, dans un lieu aussi magnifique. De voir le soleil se cachait sous de gros nuages noirs, bas. Un temps mauvais, une ambiance lourde et pourtant…la petite Jealous paraissait bien contente.

Oui très cher, cette petite jument n’est pas très nette quelques fois mais n’est-ce pas le gros défaut des princesses ? Souvent représentaient en blonde, qui n’ont pas une très grande réputation d’intelligence j’en crains fort (je ne suis pas raciste, très loin, car même moi je suis blonde et subis ce genre de critique). Revenons à nos moutons, Jealous Princess était bien évidemment en chaleur. Oh, ne pensait pas qu’elle est venue exprès pour se faire saillir. D’abord elle ne sait pas où elle se trouve, elle ne comprend pas pourquoi sont taux d’hormones a augmenté. Elle trottait, queue panachée, le bout de ses crins soyeux claquant contre ses flancs gris, duveteux. Elle étirait ses longues jambes fines et musclées, allongeant ses foulées avec élégance.

Elle ne semblait guère toucher par ce temps pluvieux, humide. Trop préoccupée à regarder ses petites couleurs aux couleurs éclatantes. Elle se sentait bien seule, c’est sûrement pour cette raison que ses oreilles étaient cachée sous sa longue crinière miroitante. Elle ferma ses yeux amande et laissa le vent baignait sa tête sa fine tête racée. Un bruit léger la tira de ses rêveries qui l’avaient gagné quelques secondes, elle rouvrit ses yeux chocolats et parcoura l’horizon grisâtre de son regard flamboyant de malice. Mais rien, aucun être, aucune chose avait changé depuis qu’elle avait fermé les yeux quelques instants plus tôt.