L'étalon marchait d'un pas pesant, souple, mais pesant. Son corps déambulait avec aisance sur la terre fracassée à de trop multiples endroits. Pourtant, il s'arrêta légèrement, les sabots ancrés dans ce sol sec et rugueux. Plus loin la végétation rare se densifiait, une sorte de grosse colline, à ne pas en douter un point d'eau.
Et la seule réponse probable était que c'était la caldeira même. Alors il avança de nouveau, crevant ce sol trop chaud, trop stérile.
Tout cela pour quoi, pour ne pas aller loin, assouvir sa soif après deux journée entières de marche. Tout simplement.