Post Mortem - Yankee Les mots ne vivaient que par eux.
Nombre de messages : 34 Age : 116 Date d'inscription : 27/09/2008
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| Sujet: Easies stones rolling [Ludmila] Mer 29 Oct - 16:08 | |
| Le vent s'accapare le lieu et souffle en bon soldat; cela est relatif, mon ami.
Stones're throwin' under control.
« C’est avec une lenteur saugrenu et burlesque que je déplace mes os en travers de l’alizé intermittente et sporadique, afin que la tramontane dodeline mon corps désenchanté. Mais le vent s’écrase contre mes chairs, et férocement mon corps sceptique se suppute dans la rafale. Ma dépouille spectral et cadavérique, pourtant découplé et râblé, s’éternise dans les bourrasques frénétiques et virulentes. Le son s’amenuise à mes oreilles qui se pointent vers la cacophonie, puis soudain tout cela me tympanise et m’arrache tout phonème. Cela est regrettable, il en convient. »
Déjà les fourrages anhydres et improductifs sont terrassés par les pluies, et la terre fertile devient alors aqueuse et pateline. Au lointain, à l’horizon, le profil corpulent et monumental d’un frontispice dont l’aspect fourvoyé et hagard, sauvage et wisigoth s’exhibe entièrement sus les rayons dardant du baldaquin. Cet art ogival et antique à pour nom seul colombier. Post Mortem débrida ses mirettes en un mouvement subit. Son regard bleu et vitreux s’appropria le lieu d’une seule contorsion. |
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Revenge Wonderland, here we go !
Nombre de messages : 1968 Age : 29 Date d'inscription : 18/02/2007
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| Sujet: Re: Easies stones rolling [Ludmila] Mer 29 Oct - 20:29 | |
| Elles raillaient de leurs voix perchés ces folles. Personne ne sait écouter les feuilles aussi bien que moi.
But it don't matter no 'cuz I got you.
« Rampe ou crève, je ne viendrais pas te chercher, frêle et menue petite chose. Regarde l'apocalyptique et patéthique sève de vie qui coule dans ton sang de batarde. Je trancherais les racine noueuse te retenant à la friche jachêre de ta lignée, traine-toi sur la fertilité et nourris-la de ta haine. Injecte ton poison, crache ta rage, je ne ferais qu'une bouffé de ton coeur si tu tombes. Allez, petite, suis-moi, je t'offrirais le spectable suptile de la vie agonisante. »
Son corps misérable et exclave suivait sa lourde conscience. La journée tirait sur sa dernières bouffée de vie et déjà la lumière de son join s'éclispait de ces derniers éclats rougoyant. |
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