Maman, où es-tu..?

Une petite silhouette frêle s'aventurait sur les terres arrides. Le sable étouffant s'abattait sur celle-ci sans pitié. Le jeune Mean Look marchait d'un pas traînant, sans mère, il n'allait sûrement pas sortir vivant de cet endroit. Comme quoi la surveillance constante de Sweet Vanilla servait bien à le protéger. Le poulain avait chaud et faim. Cause de chaleur, sa gorge était aussi sec qu'un bois mort et il avait peine à parler. Il avait l'impression que le monde le regardait mourir à petit feu. Mean venait tout juste de naître et voilà qu'il allait mourir..? Stupide vie. En levant les yeux au ciel, il fut pris de toussottement violent causé par le sable qui était entré dans ses naseaux. Sa respiration se faisait saccadé et tout devint noir autour du jeune poulain affamé et en sueur. La dernière chose dont il se rappela, c'est de pas précités dans sa direction...

Curieusement, creepy nightmare accourut vers lui. C'était son fils, après tout. il l'avait empoigné par la crinière & l,avait emmener un peu plus loin, le trainant dans le sable brulant. Le soleil était haut dans le ciel, il s'acharnait sans pitié sur leur robes vives. il ne comprenait aucunement pourquoi lui se voyait sauver ainsi l avie d'un innocent, au lieu de l'achever sans pitié. Étrange, mais c'eut été comme un réflexe. Réfléchir sans agir. Car on sait pertinément qu'il faut le faire. Une fois enfin à l'abri du vent, dans les feuillage à la limite de la puna, Creepy s'immobilisa & fixa ce petit être, quand bien assez musclé. Puis il fit quelques pas plus loin, observant les alentours, s'assurant qu,aucun danger n'approchait. Oui, il le protégeait.

L'esprit du jeune Mean revenait peu à peu. Sa vue était embrouillé mais il distingua tout de même une grande silhouette imposante. De couleur feu. Sa mère..? Non, la stature était bien trop musclé. Levant la tête, il s'aperçu qu'il s'agissait de quelqu'un d'étranger pour lui. Un parfait inconnu. Pourtant, il avait la sensation étrange de le connaître. Il fut prit d'une toux violente et le poulain posa à nouveau sa tête sur le sol poussièreux. Reprenant ses forces, Mean retrouva le courage pour se relever. Puisque l'étalon avait le dos tourné, il en profita pour tenter de filer. D'origine méfiante, il prenait soin de ne pas rester en présence d'inconnu. Finalement, il se résigna. Brisant le silence qui s'était installé: Dites-moi, monsieur, qui êtes vous..? Et où est ma mère..? Le futur étalon s'éforçait de rester poli mais le tremblement dans sa voix, indiquait la peur et tristesse qu'il éprouvait. Qui était cet étalon dont Mean avait l'impression de connaître malgré lui..? Le jeune tourna un peu de l'oeil mais s'éfforça de rester debout. Il manquait d'eau e t de nourriture, mais jamais il ne tournerai le dos à la silhouette couleur de feu.

Devant les paroles emplit de politesse du jeune, il ne put s'empêcher de sourire. Contrairement à lui, ce jeune n'avait pas un caractère effronté & irrespectueux. Puis, il se souvient de sa première rencontre, avec son propre père. Le grand Hannibal Lecter. Son père lui avait donné un surnom qu'il avait détesté au plus haut point. Morveux. Le pourquoi il était devenu plus imposant. Pour que maintenant, à la simple vu de sa carrure musclé & flamboyante, plus jamais on ne le nommerait ainsi. Jamais.

Tu vois, mon p'tit morveux, le destin fait bien les choses.

bien évidemment, il ne répondit pas aux questionnement du poulain. Non, mieux valait le laisser mijoter un peu, ne pas lui expliquer les choses. Mieux valait alimenter le feu encore un peu, avant de l'éteindre brusquement. Quant à sa mère, lui-même n'avait aucune idée d'où elle était passée.

Mean dévisagea l'étalon alezan. Morveux..? Si il avait bien un morveux ici, c'était bien lui. Soudain, une pensée traversa son jeune esprit: Et si il s'agissait de celui dont sa mère refusait toujours de lui parler..? Le poulain fixait toujours l'inconnu d'un regard interrogateur. Qui était-il vraiment..? Mean restait perplexe. Il finit par hausser les épaules et entreprendre de partir. Mieux valait ignorer la réponse de la stupide brute. ''Le destin fait bien les choses..'' Cette phrase apparut dans son esprit, se souvenant des paroles du grand mâle. Il se retourna lentement, et sèchement il dit: Répète ce que tu as dit. Et tu n'as pas répondut à ma question... père indigne. Mean avait prononcé les deux derniers mots avec ironie et dédain. Ce qu'il était intelligent le jeune. Il n'en était pas certain, mais tout concordait. Cependant, il y avait une chance que ses propos étaient négatif. Inclinant la tête sur le côté, il afficha un sourire bizarre. Un mini-diable..? Peut-être. Mais Mean Look était plus du genre borné et enquiquineur que méchant et sadique. Néanmoins, il pouvait être assez irrespectueux envers les lâches du même genre que la silhouette de feu.

Moi, ton père ?

L'étalon laissa un sourire sadique emplire son visage à l'expression toujours aussi dure. Puis, il fit résonner sa voix grave & masculine à nouveau, sous la forme d'un rire diaboliquement méchant. x) . Ensuite il se contenta de bailler longuement, fixant cette petite chose se croyant si forte, mais étant pourtant is fragile. En un coup de sabot, il pourrait casser ses côtes si frêles.

Je te signale que j'aurais pu t'achever, au lieu de te sauver, morveux.

Mean sourit lorsque le méchant-papa-sans-cervelle parla. Le tuer..? Sale bête idiote. Aucune pensée positive. Voilà pourquoi il était aussi malintentionné. Maintenant, il en était sur: la silhouette de feu était bel et bien sont père. Son père qui l'avait abandonné. Au fond de lui, Mean avait énormément de peine de ne pas avoir une famille ''normal''. En entendant les dernières paroles de son géniteur, Mean Look afficha une mine insolante avant de lancé: Alors, pourquoi ne m'as-tu tout simplement pas tuer..? Si tu es si fort que tu ne le dis. Après avoir prononcés ses phrases, le jeune changea d'air et se mit à jouer le petit innnocent qui n'avait rien dit. Puis, sans crier gard, il se mit à rire, rire à s'en rouler par terre. Tout ceci était tellement absurde. Vraiment, il faisait sûrement un rêve. Le jeune continuait à rire sans arrêt en se roulant par terre. Bientôt il fut couvert de poussière.

Creepy haussa un sourcil, n'y comrpenant décidemment rien. Puis, il souria doucement. Un sourire sincère, sans malice ni arrière-pensées, pour une fois. Puis il s'approcha du poulain, pour venir gratouiller avec amusement son petite ventre gonflé. heureusemen,t il n'y avait personne aux alentours, pour voir Creepy dans cet état si.. paternel.
Simplement, parce que je voulais attendre de te bouffer tout cru, là, que tu puisses au moins m'observer avant de te manger, mon p'tit morveux.
Puis, il se mit à rire avec le jeune, son regard pétillant, riant à pleins poumons de sa voix imposante & masculine. peut-être qu'au fond, il ferait un bon père.

Mean fut surpris de sentir les naseaux sur son ventre. Il ferma les yeux, appeuré, croyant que son heure était venu. Seulement, son père n'en fit rien. Le poulain ouvrit un oeil, puis l'autre. Fixant son père d'un regard doux, mais incompréhent. Il n'y comprenait plus rien lui non plus. Un sourire s'afficha sur ses lèvres chocolats. Papa.. Une larme coula sur sa joue. Il avait tant souhaité une famille. Est-ce que cela restarais ainsi. Non. Il en était sur. Son chagrin venait l'envahir de tout son jeune être. Pourquoi la vie était-elle ainsi faite..? Un hennissement retentit au loin. Mean reconnu l'odeur de sa tendre maman...

Sweet marchait d'un pas inquiet et furieuse à la fois. Inquiet pour son fils et furieuse contre se sale étalon de malheur. Que voulait-il faire de plus..? Lui enlever l'être qui était le plus cher à ses yeux..? Pour sa, il devrait lui passer sur le corps. Enfin, elle le vit. L'alezan se précipita sur son fils en lui donnant une léchouille sur le chanfrein. Sweet pivota alors pour faire face à l'imbécile. Il n'a rien..? Que lui as-tu dit..? Que lui as-tu fait..? Elle parlait d'un ton inquiet et désemparé. Pourquoi donc son fils n'avait aucune égratinure..? Elle posait ses grands yeux noisettes sur la silhouette musclé du grand mâle alezan. Qu'allait-il encore faire..? Bizarrement, la belle avança vers Creepy et l'enlaça. Dans un murmure presque inaudible, elle dit: Merci. Merci de ne pas l'avoir touché. Une larme tomba sur l'encolure du sadique.

Creepy eut un sourire en coin, moqueur & légèrement sadique en raison de la jument. Tous ses muscles contractés, il la fixait intensément. Le soleil rendait encore plus impressionant sa stature imposante, lui donnant un air flamboyant.
Regardes. tu vois bien que je viens de le tuer & d'le bouffer, voyons.
Lorsque la jument vint alors l'enlacer, l'étalon sursauta, surpris. mais, que.. que fesait-elle ? Puis, il se détendit légèrement, inspirant profondémment sa bonne odeur de jument. Elle, si naîve, innocente. Tellement gentille & pleine de bonne volontée.
T'es une bonne mère.
Puis, il se détacha lentement d'elle, fesant un léger clin d'oeil aux deux chevaux, avant de leur tourner le dos, pour se remettre en marche. Puis, déjà, il partait. lentement, l'encolure basse. Les naseaux au ras le sol.

Mean releva la tête lentement. Son père n'allait pas vraiment partir comme sa..? Pourquoi allait-il l'abandonner encore une fois..? Des larmes salées coulèrent lentement sur sa robe chocolat. Il voulait tellement avoir une famille ''normal''. Le jeune se mit à galoper en direction de son géniteur. Contratant ses muscles pour essayer de devenir plus rapide. Papa..! Attend. Ne m'abandonne pas encore... Papa... Sa voix était tremblotante. Mean Look avait mal et sa robe couverte de poussière luid onnait un air encore plus fragile et misérable. Secoué par de nombreux sanglots, il finit par venir se blottir contre la robe chaude de sa mère. Regardant Sweet de ses yeux les plus tristes, il lui faisait ainsi comprendre son désespoir.

La belle regardait son fils. LEUR fils. Peut-être c'était elle trompé à son sujet..? Sweet gardait le regard rivé sur l'étalon qui s'ennalait au loin. Le poulainb la sortit de ses rêveries lorsqu'il cria à l'intention de la silhouette de feu. Elle attendit, le laissant s'exprimer librement. Elle comprenait ce qu'il éprouvait: le sentiment d'abandon et l'impression d'avoir perdu un membre. Elle savait. Elle l'avait vécue. À 6 mois, elle devait déja partir seule, affrontant les danger de la vie. Au moins, ce ne serait pas le cas de son fils chéri. Jamais elle ne partirai. Bien que ce n'était pas la faute de sa pauvre maman. Sweet s'approcha du petit et pleura avec lui. Comme elle aurait voulut, elle aussi, retrouver sa famille. Mais, c'était impossible. Les deux équidés déferlaient leur peine sur le sol désert de la puna...

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» Une nouvelle maman (Decency)
» Une petite ballade de futur maman

Maman, où es-tu..?

Maman, où es-tu..?

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