Les notes grésillaient encore dans ses pensées, comme la sono d'une vielle radio. Il soufflait du bout des lèvres les paroles s'extraiyant des tréfonds sanglants de ses souvenirs. Et le coeur rouge du canyon pulsait sous ses pas, comme le ballet harmonieux de poussières ocres dansant devant ses yeux mélancolique. De tout son soûl, il buvait l'alcool nébuleux de sa mémoire, s'abandonnant au fictif et claquant cette réalité si laide. Il galopait comme un damné sur ces butes sans nom, fuyant le destin implacable. Cherchant en vain la sortie du cauchemar tortueux qu'il ne pouvait affronter en face.
Et l'humain courait à bout de souffle en fuyant l'ombre qu'il ne pouvait semer, comme sa naïveté était belle et douloureuse. Mais es-tu humain ?

[?]

• Être humain ne signifie rien, on peut être humain par son humanité, ou on peut être humain par la forme de son corps. Pourtant il y a des hommes petits et grand, et il y en as qui ne pensent qu'a se battre ... Devrions nous les classer ?
  
  

On rêve,
on Pleure
On parle
On souffre
Pourquoi ... ?


La vie nous a crées tels que nous sommes. Grands, petits, minces, gros. Mais elle n'as pas choisit notre futur et notre caractère. Rien n'est inscrit dans nos gènes en dehors de notre apparence. Nous sommes gentils parce que nous ne voulons pas être méchants, nous sommes méchants pour ne pas être gentils ...
Je suis comme je suis, lunatique, je change selon mes humeurs, selon le temps, selon ceux qui m'entourent. Je ressasse le passé sans relâche et je ne peux pas voir le futur, je le sais mais je ne change rien, j'ai une bulle protectrice, qui me protège du mal autour de moi, autant en profiter et ne pas en sortir pour le moment. Je ne suis pas fragile, mais je ne veux pas affronter la réalité.

Et je bois les paysages, au lieu de vivre ma vie entourée d'autres chevaux qui pourraient me comprendre ... Non sa c'est impossible, personne ne peut me comprendre ...

L'étincelle de couleur éclata dans sa rétine. Un être courbé vers la terre attrapa son regard d'une main hésitante. Son visage blème, ses traits couverts de sillons de joie peu à peu effacés, sa peau fraîche et mat. Ray' s'arreta, contemplant l'humain qu'il était. La main moite se tenait dans le vide, ballante. Et ces regards humains.

Ray-Ban se perdait dans ses pas et son rythme perdit peu à peu de sa fluidité puis il vint à s'immobiliser devant l'inconnu.

[ Excuse-moi; mais le texte en gras noir sont des paroles, et pas des pensée comme tu semble le croire :D J'attend Deep' pour répondre = ) ]

[ah oki désolée]