[Jumper]

L'étalon a la robe dorée, coupée en deux par une longue trace noire qui lui courait sur le dos jusqu'à la base de la queue, trottait d'un pas allant. Ces sabots frappaient durement le sol trop dur, ces fers, encores neufs claquaient en un bruit métallique qui ne ressemblait en rien a celui du sable, qui recouvrait son ancienne carrière. Alros qu'il commençait a ralentir un bruit, effrayant et soudain fit trembler le sol et les jambes du pauvre cheval paniqué. Quand tout se calma un henissement retentit, très proche. Paniqué l'étalon s'arrêta, ne bougeant que ces oreilles dans tous les sens réfléchissant a ce qu'il devait faire.
Il prit le galop pour s'approcher. Voyant un cheval enlisé dans un mélange noir et visqueux, déjà affolé par la météorite il fut totalement prit der panique. Il regardait le cheval prit au piège, les oreilles en arrières, muscles contractés, les yeux qui faisaient un vas et vient fatiguant a regarder, le cerveau en ébullition, tétanisé par la peur qui prenait pocession de lui il ne savait plus que faire et regardait Aldo immobile, les sens en alerte.

# Plus il bougeait, plus ses membres s'enlisait. Luttant de toute ses forces cotre ce courant, lent, immuable et tellement dangereux, il finit par réussir à se dégager un peu; c'était du temps de gagner.

Près de lui, à quelques mètres, l'étalon noir aperçu un autre équidé, qui semblait encore plus affolé que lui. Il sentait l'adrénaline glisser dans ses veines et lui conférer une force si puissante et sauvage qu'il doutait d'être éveillé.
Un côté de lui lui interdisait de demander de l'aide, sa fierté mal placée allait pourtant peut-être lui coûter la vie. Dans un élan furieux, les oreilles plaquées sous sa crinière, il tenta de se dégager de plus belle. Il hennit à nouveau, cette fois ci en regardant l'étalon qui était venu.

# Aldo remercia l'étalon d'un regard lorsque celui ci essaya de le sortir de la. De nouveau, il se dégagea de toute ses forces, les jetants au vent pour pouvoir se décoller de ce liquide visqueux et qui sentait le souffre.

Après un long combat, l'étalon noir réussit à se tirer de l'eau. Ses jambes tremblaient, et il sentait qu'il avait usé beaucoup d'énergie. Ne pas faiblir, ne montrer aucun signes de faiblesses. Ne trouvant même plus la force de parler, l'adrénaline, se retirant de ses veines produisant un effet engourdissant, il fit un vague signe de remerciement à son sauveur.

Jumper, essouflé des efforts produits alors qu'il n'avait pas beaucoup travaillé ces derniers temps laissa tomber ces fesses sur le sol, restant assis quelques minutes. Se relevant en soufflant bruyemment il regarda l'étalon aux jambes qui tremblaient. Il était sauvé, mais semblait a bout de force.
D'une voix rauque marquée par la fatigue Jumper demanda

- Sa vas aller ?

Il inspira un grand coup, s'intimmant de se calmer. Il se racla la gorge et fit quelques pas sur place pour que ces membres ne s'engourdissent pas. Dans l'ombre des bruits résonnaient. Il s'obligeait le calme, il ne devait pas paniquer encore. Tout était normal, le paysage éait juste ... Changé ...

# Aldo fixa le sol quelques instants, tentant de calmer son coeur et sa respiration. Lorsqu'il eut retrouvé pleine disposition de ses moyens, il releva les yeux vers son sauveur.

- Je l'ignore, mais mieux que tout à l'heure en tout les cas... encore merci.

Relevant la tête, il observa les alentours. Tout n'était que grisaille, et un vent chargé de poussière et de cendres noires balayait l'endroit. Même la robe du cheval qui se trouvait à présent en face de lui semblait porter moins de couleurs. Le sol trembla à nouveau, de petites tornades s'enroulaient au ras du sol.

- Mais qu'est-ce qui se passe ici?

L'étalon fjord aurait aimé le savoir, ce qui se passait ici. Il était venus chercher asile, et en fait c'était pire qu'avant ... Etait-ce a ca que ressemblaient les terrains de guerre sur lesquels avaient combattus son arrière, arrière, arrière ect ... Grand-Pére ?

- J'en sais rien ...

Au fond de lui l'étalon se demandait quelle était la cause de tout cela, qu'est-ce qui avait bien pu transformer ainsi cet endroit ? Qu'est-ce qui OSAIT faire de cet endroit un enfer ? Avec toutes ces petites cendres qui virevoletaient les chevaux allaient finir par avoir les poumons en tellement mauvais état qu'ils mourront tous d'asphyxie ...

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